CHUTO Pierrick - IIIe République et Taolennoù - GrandTerrier

CHUTO Pierrick - IIIe République et Taolennoù

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 +Auguste Chuto est de retour ! Mais il ne s'agit pas du maitre de Guenguat (1er livre publié en 2010), mais de son petit-fils (et aussi grand père de l'auteur), propriétaire-agriculteur à Penhars, ancien séminariste, et "prédicateur" (en langue bretonne) contre les méfaits des bouleversements apportés par la IIIe république ; il s'agit ici d'un premier tome couvrant les années de 1880 à 1905.
 +« <i>Mes n'euz fors petra a c'hoarvezo, nerz kaloun evit Doue hag ar Vro</i> » : Mais quoi qu'il arrive, force de coeur pour Dieu et le (notre) Pays (breton), déclamait-il le 5 août 1905.
-Autres lectures : {{Tpg|Souvenirs des Taolennoù de retraite de première communion}}{{Tpg|CHUTO Pierrick - Plonéis, la terre aux sabots}}{{Tpg|CHUTO Pierrick - Plonéis, la terre aux sabots}}{{Tpg|CHUTO Pierrick - Les exposés de Créac'h-Euzen|}}[http://www.chuto.fr/ site Internet de Pierrick Chuto]+Quant à la couverture du livre, il s'agit d'un magnifique "tableau de mission" <ref name=Tableaux>{{BR-Tableaux}}</ref> de François-Marie Balamant, recteur de Penhars, un de ces « <i>Taolennoù</i> » que les curés et prédicateurs de l'époque utilisaient pour effrayer les populations par les évocations du mal et des péchés capitaux, et accessoirement contre les républicains et les francs-maçons, les inventaires des biens de l'église, les expulsions des sœurs des écoles congréganistes et des jésuites, la loi de séparation des Églises et de l'État ...
 +Mais ceci dit, ce livre n'est pas la vision exclusive du clan des cléricaux. Dans sa préface, Christian De la Hubaudière résume très bien la démarche de Pierrick Chuto : « <i>Son but n'est pas de distribuer les bons et mauvais points, mais de présenter impartialement les conflits qu'ont vécu nos aïeux</i> ».
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 +Le livre de Pierrick Chuto est une belle saga familiale illustrant une page d'histoire locale et nationale encore trop méconnue, et très riche d'anecdotes inédites et étonnantes. Ci-après on trouvera les références aux passages concernent notre commune gabéricoise.
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 +Autres lectures : {{Tpg|Souvenirs des Taolennoù lors des trois jours de retraite de première communion}}{{Tpg|CHUTO Pierrick - Auguste, un blanc contre les diables rouges}}{{Tpg|CHUTO Pierrick - Le maître de Guengat}}{{Tpg|CHUTO Pierrick - Plonéis, la terre aux sabots}}{{Tpg|CHUTO Pierrick - Les exposés de Créac'h-Euzen|}}[http://www.chuto.fr/ site Internet de Pierrick Chuto]
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 +==Références gabéricoises==
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 +Tome 1 (1880-1905):
 +*{{Tpg|1896 - Felix Faure remet la médaille d'honneur agricole à Alain Le Berre de Kerellou}}
 +*{{Tpg|Louis Guyader (1842-1920) de Squividan, agriculteur républicain}}
 +*{{Tpg|1902 - Documents sur la fermeture de l'école Notre-Dame de Kerdévot}}
 +*{{Tpg|Reportage sur l'expulsion des soeurs blanches, L'Ouest-Eclair 1902}}
 +*{{Tpg|1902 - Témoignage de JM Déguignet sur la fermeture de l'école ND de Kerdévot}}
 +*{{Tpg|Ecole Notre-Dame de Kerdévot, OF-LQ 1987}}
 +*{{Tpg|Jean Hascoët, recteur (1897-1908)}}
 +*{{Tpg|LE GOFF Jean-Paul Yves - La séparation de l'Église et de l'État dans le Finistère}}
 +*{{Tpg|Le ragoût noir des spartiates sous les tentes de Kerdévot, Courrier du Finistère 1890}}
 +*{{Tpg|1904 - Dénonciation par le préfet d'un sermon pour la retraite des conscrits}}
 +*{{Tpg|Les bannières paroissiales de saint Guinal, ND de Kerdévot, Tonkin, saint Michel et Fatima}}
 +*{{Tpg|Corentin Signour, maire (1947-1953)}}
 +*{{Tpg|Chapelle et pardon de Kerdévot, cartes postales Villard, 1880-1910}}
 +
 +Pour le futur tome 2 :
 +*{{Tpg|1906 - Inventaire au Bourg et à Kerdévot par la gendarmerie}}
 +*{{Tpg|La gwerz de l'Inventaire des biens de l'Eglise en 1906 à Ergué-Gabéric}}
 +*{{Tpg|Résistance contre l'inventaire des biens religieux à Ergué-Gabéric, journaux divers 1906}}
 +*{{Tpg|Pèlerinage de la LPDF et conférence bretonne à Kerdévot, Indépendant et Progrès 1907}}
 +*{{Tpg|1907 - Rapport de police sur la campagne d'un crocheteur socialiste}}
 +*{{Tpg|Une procession pour le retour des crucifix, Le Progrès du Finistère 1907}}
 +*{{Tpg|1911 - Pétition des électeurs pour le maintien d'une religieuse du St-Esprit}}
 +*{{Tpg|Les caravanes de pèlerins au pardon de Kerdévot, Courrier/Progrès du Finistère et SR 1911}}
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 +Page 41. « Le lendemain, c'est sous une pluie battante que les habitants des communes avoisinantes accourent à St-Corentin ... L'après-midi, face à un vent impétieux, les porteurs, inondés de la tête aux pieds, font des efforts héroïques pour tenir les bannières, telle celle du Grand-Ergué (ref. journal Union Monarchique). »
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 +Page 46. « Pour honorer cette famille de propriétaires chrétiens et républicains, quatre prêtres (Guy Gourmelen, recteur d’Ergué-Gabéric, accompagné de son vicaire, Antoine Favé, ainsi que d’Henri Couic, recteur de Tourc’h, et de Pierre Boulis, oncle du marié. ) célèbrent la messe dite en l’église Sainte-Claire. »
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 +Page 78. « Le repli est général vers les halles où, après un discours sectaire et violent du député Hémon (devant l’évêque, s’offusque "Le Courrier de la Cornouaille"), la prime d’honneur est décernée à Louis Guyader, d’Ergué-Gabéric, l’excellent ami du préfet Proud’hon. »
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 +Page 86. « Le troisième et dernier lot, une propriété sise rue Saint-Marc à Quimper, est acquis par Corentin Signour pour son épouse Marie-Louise Thomas. »
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 +Page 90. « Ce même dimanche, sous un soleil radieux, les deux promis assistent au pardon de Kerdévot en Ergué-Gabéric. <spoiler text="Après la confession ...">Après la confession et les nombreux cantiques bretons chantés à l’office de dix heures, Josèphe peine à entraîner Auguste vers l’immense placître couvert d’arbres. Là, au milieu des boutiques de jouets, des marchandes de fruits et des restaurants improvisés, les convives dégustent le fameux ragoût noir, dont assurément les spartiates se fussent régalés , affirme le correspondant du "Finistère" (d’après Plutarque, ce plat était composé de viandes rôties de chèvre et porc, de sel, de vinaigre et de sang. Le bouillon cuisait à feu doux pendant des heures, d’où sa couleur noire caractéristique). Auguste, contrarié par le vacarme incessant des mirlitons et des sifflets à deux sous, à moins que ce ne soit par des douleurs d’estomac qui le font souffrir depuis son séjour à l’armée, ne touche guère au plat. Devant la fontaine sacrée, Josèphe observe les jeunes filles en âge de se marier qui, anxieuses du résultat, se livrent à un drôle de jeu. Pour être assurées de se marier dans l’année, l’épingle qu’elles jettent dans l’eau doit tomber dans un trou creusé dans la dalle du fond. Josèphe n’a nul besoin de sacrifier à ce rite, car son mariage est fixé au mardi 9 octobre. Après les vêpres, il est temps de rentrer en char à bancs, tiré par la fringante Bichette, qui arbore fièrement à chaque oreille un petit moulin à vent, souvenir profane de ce beau pardon. »</spoiler>et Page 30. Carte postale Villard, fontaine sacrée de Kerdévot (Ergué-Gabéric). Pèlerinage à la chapelle.
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 +Page 113. « Passé à la suite d’Alain Le Berre, aide-cultivateur à Ergué-Gabéric, Jean Diverrès est déjà dehors avant de se rendre compte de ce qui lui est arrivé. »
 +
 +Page 127. « Tonkin 1885. Sur cette superbe bannière de velours écarlate, saint Corentin vêtu de rouge et de jaune, coiffé d’une mitre d'or, et saint Guénolé, tout en blanc, protègent un jeune enfant en robe. Au-dessous, autour de l’inscription "Tonkin 1885", sont brodées les lettres C. S., initiales de Corentin Signour, le généreux donateur. » <font color=blue>Lire les 3 pages du livre pour de plus amples détails inédits sur ce gabéricois, beau-frère d'Auguste Chuto.</font>
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 +Page 148. « Enceinte, Josèphe préfère par précaution rester à Kerviel et ne peut donc assister aux prêches enflammés de M. Hascoet, recteur d’Ergué-Gabéric. »
 +
 +Page 166. « Le lendemain matin, vers trois heures trente, le commissaire
 +Thomasi et douze gendarmes à cheval se trouvent face à cinq cents
 +manifestants, déterminés à ne pas laisser expulser les religieuses de
 +l’école des filles de Notre-Dame de Kerdévot à Ergué-Gabéric. <spoiler text="Les
 +notables et le recteur ...">Les
 +notables et le recteur, propriétaire de la maison, parviennent à calmer
 +les fidèles et deux heures plus tard, les religieuses quittent leur
 +demeure, sous une ovation enthousiaste. »
 +
 +On pourrait compléter ce paragraphe par : « <i>Dans l’établissement, le recteur, Jean Hascoet, assisté de
 +ses deux vicaires, organise la résistance et, se prétendant propriétaire
 +de la maison, refuse de signer l’engagement qui le contraint à ne pas
 +laisser s’y installer un ou plusieurs membres d’une congrégation
 +religieuse. Deux heures plus tard, les religieuses quittent leur
 +demeure, sous une ovation enthousiaste <sup>21</sup>.</i> »
 +
 +note 21: « <i>Alors que trois religieuses sécularisées s’installent à l’école, les trois
 +sœurs expulsées ne quittent pas la commune. Deux d’entre elles habitent
 +chez le bedeau et la Supérieure est à la papeterie Bolloré où, d’après un
 +rapport de police de février 1903, elle se livre à l’exercice illégal de la
 +médecine. Toutes œuvrent avec le recteur contre l’école communale.</i> »
 +</spoiler>
 +Page 175. « l’évêque diligente une enquête dans les trois cent dix paroisses du diocèse. <spoiler text="Les recteurs bretonnants ...">
 +Les recteurs bretonnants font souvent preuve de mauvaise volonté pour remplir ce questionnaire jugé inquisitorial, à l’instar du desservant de Penhars, qui répond que sur les trente enfants âgés de neuf à dix ans qui sont inscrits au catéchisme paroissial, trois seulement sont capables d’apprendre le catéchisme en français (note : À Plomelin et Pluguffan, aucun enfant n’en est capable, alors qu’à Ergué-Gabéric, un seul (né à Paris) le peut. À Quimper, c’est tout le contraire : sur 555 enfants inscrits, 16 seulement pratiquent le catéchisme breton. ) »</spoiler>
 +Page 183. « Le Jeudi saint 9 avril, à l’occasion d’une grande manifestation religieuse à la chapelle Notre-Dame de Kerdévot en Ergué-Gabéric, les sujets de discussion ne manquent pas aux fidèles venus parfois de fort loin pour vénérer la Vierge. »
 +
 +Page 183. « il reprend la route de Penhars après les vêpres. Bien lui en prend, car les pèlerins qui quittent la chapelle en soirée sont assaillis à coups de pierres par des apaches qui les attendent au pont du Cleuziou, en limite d’Ergué-Gabéric. »
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CHUTO (Pierrick), IIIe République et Taolennoù - Cléricaux contre laïcs en Basse-Bretagne (1ère époque : 1880-1905), Ass. St Alouarn, Cloître (St-Thonan), 2016, ISBN 2-9546076-1-0
Titre : IIIe République et Taolennoù - Cléricaux contre laïcs en Basse-Bretagne (1ère époque : 1880-1905)
Auteur : CHUTO Pierrick Type : Livre/Brochure
Edition : Ass. St Alouarn Note : préface de Christian De la Hubaudière
Impression : Cloître (St-Thonan) Année : 2016
Pages : 264 Référence : ISBN 2-9546076-1-0

[modifier] Notice bibliographique

Couverture

Auguste Chuto est de retour ! Mais il ne s'agit pas du maitre de Guenguat (1er livre publié en 2010), mais de son petit-fils (et aussi grand père de l'auteur), propriétaire-agriculteur à Penhars, ancien séminariste, et "prédicateur" (en langue bretonne) contre les méfaits des bouleversements apportés par la IIIe république ; il s'agit ici d'un premier tome couvrant les années de 1880 à 1905. « Mes n'euz fors petra a c'hoarvezo, nerz kaloun evit Doue hag ar Vro » : Mais quoi qu'il arrive, force de coeur pour Dieu et le (notre) Pays (breton), déclamait-il le 5 août 1905.

Quant à la couverture du livre, il s'agit d'un magnifique "tableau de mission" [1] de François-Marie Balamant, recteur de Penhars, un de ces « Taolennoù » que les curés et prédicateurs de l'époque utilisaient pour effrayer les populations par les évocations du mal et des péchés capitaux, et accessoirement contre les républicains et les francs-maçons, les inventaires des biens de l'église, les expulsions des sœurs des écoles congréganistes et des jésuites, la loi de séparation des Églises et de l'État ...

Mais ceci dit, ce livre n'est pas la vision exclusive du clan des cléricaux. Dans sa préface, Christian De la Hubaudière résume très bien la démarche de Pierrick Chuto : « Son but n'est pas de distribuer les bons et mauvais points, mais de présenter impartialement les conflits qu'ont vécu nos aïeux ».

Le livre de Pierrick Chuto est une belle saga familiale illustrant une page d'histoire locale et nationale encore trop méconnue, et très riche d'anecdotes inédites et étonnantes. Ci-après on trouvera les références aux passages concernent notre commune gabéricoise.

Autres lectures : « Souvenirs des Taolennoù lors des trois jours de retraite de première communion » ¤ « CHUTO Pierrick - Auguste, un blanc contre les diables rouges » ¤ « CHUTO Pierrick - Le maître de Guengat » ¤ « CHUTO Pierrick - Plonéis, la terre aux sabots » ¤ « CHUTO Pierrick - Les exposés de Créac'h-Euzen » ¤ site Internet de Pierrick Chuto

[modifier] Références gabéricoises

Tome 1 (1880-1905):

Pour le futur tome 2 :

Page 41. « Le lendemain, c'est sous une pluie battante que les habitants des communes avoisinantes accourent à St-Corentin ... L'après-midi, face à un vent impétieux, les porteurs, inondés de la tête aux pieds, font des efforts héroïques pour tenir les bannières, telle celle du Grand-Ergué (ref. journal Union Monarchique). »

Page 46. « Pour honorer cette famille de propriétaires chrétiens et républicains, quatre prêtres (Guy Gourmelen, recteur d’Ergué-Gabéric, accompagné de son vicaire, Antoine Favé, ainsi que d’Henri Couic, recteur de Tourc’h, et de Pierre Boulis, oncle du marié. ) célèbrent la messe dite en l’église Sainte-Claire. »

Page 78. « Le repli est général vers les halles où, après un discours sectaire et violent du député Hémon (devant l’évêque, s’offusque "Le Courrier de la Cornouaille"), la prime d’honneur est décernée à Louis Guyader, d’Ergué-Gabéric, l’excellent ami du préfet Proud’hon.  »

Page 86. « Le troisième et dernier lot, une propriété sise rue Saint-Marc à Quimper, est acquis par Corentin Signour pour son épouse Marie-Louise Thomas. »

Page 90. « Ce même dimanche, sous un soleil radieux, les deux promis assistent au pardon de Kerdévot en Ergué-Gabéric. § Après la confession ...

et Page 30. Carte postale Villard, fontaine sacrée de Kerdévot (Ergué-Gabéric). Pèlerinage à la chapelle.

Page 113. «  Passé à la suite d’Alain Le Berre, aide-cultivateur à Ergué-Gabéric, Jean Diverrès est déjà dehors avant de se rendre compte de ce qui lui est arrivé. »

Page 127. « Tonkin 1885. Sur cette superbe bannière de velours écarlate, saint Corentin vêtu de rouge et de jaune, coiffé d’une mitre d'or, et saint Guénolé, tout en blanc, protègent un jeune enfant en robe. Au-dessous, autour de l’inscription "Tonkin 1885", sont brodées les lettres C. S., initiales de Corentin Signour, le généreux donateur. » Lire les 3 pages du livre pour de plus amples détails inédits sur ce gabéricois, beau-frère d'Auguste Chuto.

Page 148. « Enceinte, Josèphe préfère par précaution rester à Kerviel et ne peut donc assister aux prêches enflammés de M. Hascoet, recteur d’Ergué-Gabéric. »

Page 166. «  Le lendemain matin, vers trois heures trente, le commissaire Thomasi et douze gendarmes à cheval se trouvent face à cinq cents manifestants, déterminés à ne pas laisser expulser les religieuses de l’école des filles de Notre-Dame de Kerdévot à Ergué-Gabéric. § Les notables et le recteur ...

Page 175. « l’évêque diligente une enquête dans les trois cent dix paroisses du diocèse. § Les recteurs bretonnants ...

Page 183. «  Le Jeudi saint 9 avril, à l’occasion d’une grande manifestation religieuse à la chapelle Notre-Dame de Kerdévot en Ergué-Gabéric, les sujets de discussion ne manquent pas aux fidèles venus parfois de fort loin pour vénérer la Vierge. »

Page 183. «  il reprend la route de Penhars après les vêpres. Bien lui en prend, car les pèlerins qui quittent la chapelle en soirée sont assaillis à coups de pierres par des apaches qui les attendent au pont du Cleuziou, en limite d’Ergué-Gabéric. »

[modifier] Annotations

  1. Tableaux, taolennoù, s.m.pl. : tableaux de mission, traduits du breton « Taolennoù ar mission », illustrations destinées à l’enseignement de la religion et à l’évangélisation. Créés au 17e siècle par le jésuite d'Hennebont Vincent Huby, et par le prédicateur plougonvelinois Michel Le Nobletz, et popularisés par le père Julien Maunoir. Ces tableaux représentant généralement les péchés capitaux et les mauvaises conduites à éviter ont été utilisés jusqu'au milieu du 20e siècle. [Terme BR] [Lexique BR] [Ref.↑]


Thème de l'article : Fiche bibliographique d'un livre ou article couvrant un aspect du passé d'Ergué-Gabéric

Date de création : février 2016    Dernière modification : 7.10.2017    Avancement : Image:Bullgreen.gif [Fignolé]