Blog 28.08.2015 - GrandTerrier

Blog 28.08.2015

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[modifier] Instits de Lestonan en 1945-55

« L'espace des Instits » : de nouveaux articles, mémoires d'écoliers, photos de classe qui attendent votre visite, participation et peut-être contribution.

Tout d'abord qui ne connait pas Madame Jeanine : « Au départ, quand je suis arrivée à l'école en 1955, en même temps que Renée Bataille, on aurait du m'appeler "Mademoiselle Floc'h" de mon nom de jeune fille. Mais Renée a eu peur qu'on se moque d'elle et a proposé qu'on soit "Mademoiselle Renée" et "Mademoiselle Jeanine", ce qui m'allait très bien. Et quand je me suis mariée, pourquoi changer en "Madame Huitric" ? Et ainsi on m'a appelée "Madame Jeanine" toutes ces années, et encore aujourd'hui. »

Voici sa classe de 1956 de la maternelle Ste-Marie : 41 bambins aux bras croisés, très sages, qui ont entre 3 ans et 6 ans, ce qui veut dire qu'ils sont nés entre 1950 et 1953. Et Jeanine se souvient de ses collègues, religieuses ou non, qu'elle a côtoyées pendant 36 ans, et ressort ses photos kodak avec grande émotion.

En savoir plus : « Jeanine Huitric, née Floc'h, institutrice de 1955 à 1991 »

Ensuite le témoignage d'un prof de lettre, fils d'instituteurs, qui fit un passage à l'école publique de Lestonan de 1945 à 1947 : « une école à trois classes, avec deux cours et deux jardins derrière la maison de la directrice (ndlr: Francine Lazou) qui avait un piano dans son salon ... Mon père eut la classe des "grands" qu'il devait préparer un peu à l'examen d'entrée en Sixième et surtout, bien sûr, au Certificat d'Études. À grand renfort de dictées et de problèmes, il le faisait résolument, sans état d'âme. Pendant les récréations, il menait avec la même fougue les matches de foot de ses élèves, tandis que ma mère veillait sur les petits dans l'autre cour. »

Et l'écolier évoque ses souvenirs papetiers et bucoliques : « J'eus dans la cour de récréation et les préaux déserts du jeudi des camarades de jeu ou de lecture dont les pères travaillaient à l'usine Bolloré ("O.C.B.") nichée un peu plus bas, au bord de la rivière. Cette rivière c'était l'Odet, où je vois encore toute une école, instituteurs en tête, descendre par un bel après-midi d'été jouer dans la prairie et barboter dans les eaux fraîches. »

En savoir plus : « LE COZ Jacques - Mes années quarante », « M. Le Coz et son épouse, instituteurs à Lestonan en 1945 »