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==L'octroi communal au 19e== ==L'octroi communal au 19e==
« <i>Arrête de délibérer et délivre un octroit municipal dont le produit sera employé jusqu'à parfait paiement à l'acquisition du presbytère</i> », Conseil, 1806. « <i>Arrête de délibérer et délivre un octroit municipal dont le produit sera employé jusqu'à parfait paiement à l'acquisition du presbytère</i> », Conseil, 1806.
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-Dans les Echos d'avril 2008 le PDG de Cofiroute affirmait que ce n'était pas parce que les droits d'octroi avaient été abrogés par Anne de Bretagne qu'il ne fallait pas penser à réintroduire les péages sur le réseau routier breton ! +Dans les Echos d'avril 2008 le PDG de Cofiroute affirmait que ce n'était pas parce que les droits d'octroi avaient été abrogés par Anne de Bretagne, morte en 1514, qu'il ne fallait pas penser à réintroduire des barrières de péages sur le réseau routier breton ! ! !
-L'histoire s'est bien sûr déroulée bien autrement : l'octroi taxant l'entrée des marchandises dans les villes était perçu directement par les municipalités. Cette pratique perdura jusqu'à l'Assemblée Constituante de 1791 qui la supprima, puis le Directoire la rétablit en 1798. Et ensuite au 19e siècle les grandes villes furent autorisées à taxer certaines marchandises entrantes, surtout les boissons alcoolisées, et ce n'est qu'en 1943 l'octroi fut définitivement supprimé par le gouvernement de Pierre Laval.+L'histoire s'est naturellement déroulée bien autrement : l'octroi taxant l'entrée des marchandises dans les villes était perçu directement par les municipalités. Cette pratique perdura jusqu'à l'Assemblée Constituante de 1791 qui la supprima, puis le Directoire la rétablit en 1798. Et ensuite au 19e siècle les grandes villes furent autorisées à taxer certaines marchandises entrantes, surtout les boissons alcoolisées, et c'est en 1943 que l'octroi fut définitivement supprimé par le gouvernement de Pierre Laval.
Fin 2003 l'historienne et archiviste Nathalie Calvez a réalisé une excellente étude sur les dessous des droits d'octroi à Ergué-Gabéric au 19e siècle, publiée sous la forme d'un article très documenté dans un cahier de l'association Arkae. Fin 2003 l'historienne et archiviste Nathalie Calvez a réalisé une excellente étude sur les dessous des droits d'octroi à Ergué-Gabéric au 19e siècle, publiée sous la forme d'un article très documenté dans un cahier de l'association Arkae.
-La plupart des documents étudiés et cités sont aujourd'hui rassemblés, transcrits et publiés sur GrandTerrier : délibérations de conseils municipaux, placard de publication du règlement et tarif d'octroi, décret impérial, ... Avec un inédit assez savoureux : la réponse négative en 1936 écrite et signée de la main du Ministre de l'Intérieur de l'époque. Qu'on se rassure : l'octroi perçu sur les boissons sera rétabli en 1857 et maintenu jusqu'en 1921.+La plupart des documents étudiés et cités sont aujourd'hui rassemblés, transcrits et publiés sur GrandTerrier : délibérations de conseils municipaux, placards de publication du règlement et tarif d'octroi, décret impérial ... Avec un petit inédit : la réponse négative en 1838 écrite et signée de la main du Ministre de l'Intérieur de l'époque. Qu'on se rassure : l'octroi perçu sur les boissons sera rétabli en 1857 et maintenu jusqu'en 1921.
En savoir plus : {{Tpg|1806-1921 - L'histoire de l'octroi à Ergué-Gabéric au 19e siècle‎‎}}{{Tpg|1838 - Refus d'autorisation de l'octroi sur les boissons par le ministre de l'Intérieur}} En savoir plus : {{Tpg|1806-1921 - L'histoire de l'octroi à Ergué-Gabéric au 19e siècle‎‎}}{{Tpg|1838 - Refus d'autorisation de l'octroi sur les boissons par le ministre de l'Intérieur}}

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[modifier] L'octroi communal au 19e

« Arrête de délibérer et délivre un octroit municipal dont le produit sera employé jusqu'à parfait paiement à l'acquisition du presbytère », Conseil, 1806.

Placard affiché dans les lieux publics en 1857
Placard affiché dans les lieux publics en 1857

Dans les Echos d'avril 2008 le PDG de Cofiroute affirmait que ce n'était pas parce que les droits d'octroi avaient été abrogés par Anne de Bretagne, morte en 1514, qu'il ne fallait pas penser à réintroduire des barrières de péages sur le réseau routier breton ! ! !

L'histoire s'est naturellement déroulée bien autrement : l'octroi taxant l'entrée des marchandises dans les villes était perçu directement par les municipalités. Cette pratique perdura jusqu'à l'Assemblée Constituante de 1791 qui la supprima, puis le Directoire la rétablit en 1798. Et ensuite au 19e siècle les grandes villes furent autorisées à taxer certaines marchandises entrantes, surtout les boissons alcoolisées, et c'est en 1943 que l'octroi fut définitivement supprimé par le gouvernement de Pierre Laval.

Fin 2003 l'historienne et archiviste Nathalie Calvez a réalisé une excellente étude sur les dessous des droits d'octroi à Ergué-Gabéric au 19e siècle, publiée sous la forme d'un article très documenté dans un cahier de l'association Arkae.

La plupart des documents étudiés et cités sont aujourd'hui rassemblés, transcrits et publiés sur GrandTerrier : délibérations de conseils municipaux, placards de publication du règlement et tarif d'octroi, décret impérial ... Avec un petit inédit : la réponse négative en 1838 écrite et signée de la main du Ministre de l'Intérieur de l'époque. Qu'on se rassure : l'octroi perçu sur les boissons sera rétabli en 1857 et maintenu jusqu'en 1921.

En savoir plus : « 1806-1921 - L'histoire de l'octroi à Ergué-Gabéric au 19e siècle‎‎ » ¤ « 1838 - Refus d'autorisation de l'octroi sur les boissons par le ministre de l'Intérieur » ¤ 

Billet du 09.06.2012