BARRIÉ Roger - Etude sur le vitrail en Cornouaille au 16e siècle
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+ | II. UN GROUPE D'EGLISES PAROISSIALES | ||
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+ | 3) Ergué-Gabéric | ||
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Il est certain que le chevet d'Ergué-Gabéric fut réalisé par un atelier individualisé par un sens de la décoration différent de celui qu'avait l'atelier qui édifia Plogonnec, Penmarc'h et Guengat ; de plus, il semble se garder plus facilement de la séduction du plein cintre et affirmer la pureté du tiers point, alors que l'autre atelier a tendance à surbaisser ses arcs. Mais le principe d'organisation architecturale demeure, comme en témoigne par exemple le désaxement, ici encore, de la baie centrale en regard du faîte du pignon ; il s'agit bien du choix du parti haut, manifesté à l'extérieur par le caractère monumental du chevet en rapport avec la quantité de lumière nécessaire à l'éclairage indirect des parties inférieures. À cette communauté de choix esthétique qui unirait deux ateliers voisins, ou bien qui pourrait indiquer peut-être qu'un même maître d'oeuvre cornouaillais travailla ici et là avec des collaborateurs différents, notamment des sculpteurs ou que le cahier des charges l'obligea, par économie ou par préférence, à utiliser une autre solution, s'ajoute l'argument épigraphique du vitrail daté des environs de 1516 prouvant que les chevets de ces quatre églises sont bien des œuvres contemporaines édifiées dans le même esprit. | Il est certain que le chevet d'Ergué-Gabéric fut réalisé par un atelier individualisé par un sens de la décoration différent de celui qu'avait l'atelier qui édifia Plogonnec, Penmarc'h et Guengat ; de plus, il semble se garder plus facilement de la séduction du plein cintre et affirmer la pureté du tiers point, alors que l'autre atelier a tendance à surbaisser ses arcs. Mais le principe d'organisation architecturale demeure, comme en témoigne par exemple le désaxement, ici encore, de la baie centrale en regard du faîte du pignon ; il s'agit bien du choix du parti haut, manifesté à l'extérieur par le caractère monumental du chevet en rapport avec la quantité de lumière nécessaire à l'éclairage indirect des parties inférieures. À cette communauté de choix esthétique qui unirait deux ateliers voisins, ou bien qui pourrait indiquer peut-être qu'un même maître d'oeuvre cornouaillais travailla ici et là avec des collaborateurs différents, notamment des sculpteurs ou que le cahier des charges l'obligea, par économie ou par préférence, à utiliser une autre solution, s'ajoute l'argument épigraphique du vitrail daté des environs de 1516 prouvant que les chevets de ces quatre églises sont bien des œuvres contemporaines édifiées dans le même esprit. | ||
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+ | III À LA RECHERCHE D'UNE IDENTITÉ STYLISTIQUE | ||
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+ | 1) Tendances baroques | ||
- | Dès la fin du XVe siècle, avec une élévation de 13 m, Kerdévot est un édifice hors du commun, comme le chœur de Saint-Michel de Quimperlé du même atelier de Saint-Michel de Quimperlé du même atelier et c'est bien cette illusion de hauteur qu'a éprouvée Léon Pallustre devant Penmarch et que cherchent à donner les chevets d'Ergué-Gabéric et de Plogonnec vers 1510. A l'intérieur, la lumière abondante de la maîtresse vitre et des grandes fenêtres du chevet fait vibrer ces volumes et accuse leur discontinuité, adoucie cependant par l'éclairage indirect provenant la plupart du temps du bas-côté méridional | + | Dès la fin du XVe siècle, avec une élévation de 13 m, Kerdévot est un édifice hors du commun, comme le chœur de Saint-Michel de Quimperlé du même atelier de Saint-Michel de Quimperlé du même atelier et c'est bien cette illusion de hauteur qu'a éprouvée Léon Pallustre devant Penmarch et que cherchent à donner les chevets d'Ergué-Gabéric et de Plogonnec vers 1510. A l'intérieur, la lumière abondante de la maîtresse vitre et des grandes fenêtres du chevet fait vibrer ces volumes et accuse leur discontinuité, adoucie cependant par l'éclairage indirect provenant la plupart du temps du bas-côté méridional. |
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Version du 15 décembre ~ kerzu 2019 à 15:17
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Notice bibliographique
Les vitraux de l'église paroissiale St-Guinal et ceux de Kerdévot y sont décrits au travers de cette étude très complète consacrée à l'atelier de Plogonnec, avec quelques pages décrivant les particularités des vitraux gabéricois en pages 54 à 57
La maitresse-vitre de St-Guinal est détaillée en annexe, pages 14 à 22, avec :
Pour Notre-Dame de Kerdévot, on trouve en annexe, pages 96 à 99 :
Par ailleurs Roger Barrié a écrit un article complet sur la construction de la chapelle de Kerdévot au XVe siècle dans l'ouvrage collectif du « livre d'or du 5e centenaire de Kerdévot ». Autres lectures : « Les deux verrières authentiques de St-Guinal de 1515-17 et l'atelier Le Sodec » ¤ « GATOUILLAT et HÉROLD - Corpus Vitrearum, les vitraux de Bretagne » ¤ « La maîtresse-vitre de la Passion de l'église St-Guinal » ¤ « 1516 - Inscription millésime en minuscules gothiques sur le vitrail de St-Guinal » ¤ « La maîtresse-vitre de la chapelle de Kerdévot » ¤ « KERDÉVOT 89, Association - Kerdévot, livre d'or du 5e centenaire » ¤ |
Extraits, transcriptions
Page 55
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Annexe, pages 18-19
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Annotations
Thème de l'article : Fiche bibliographique d'un livre ou article couvrant un aspect du passé d'Ergué-Gabéric Date de création : novembre 2006 Dernière modification : 15.12.2019 Avancement : [Fignolé] |