Actualités, archives 2009 - GrandTerrier

Actualités, archives 2009

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-#Le premier maire, de 1791 à 1795, est toujours Jérôme Kergourlay ; on a retrouvé le dossier complet dans lequel il demandait l'expulsion d'une fille de mauvaise vie : <br>[ [[1791 - Requête municipale contre une prostituée]] ]+#Le premier maire, de 1791 à 1795, est toujours Jérôme Kergourlay ; on a retrouvé le dossier complet dans lequel il demandait l'expulsion d'une femme dévergondée : <br>[ [[1791 - Requête municipale contre une fille de mauvaise vie]] ]
#Le nom du deuxième maire est inchangé, Jean Riou ; mais on privilégie désormais l'hypothèse du père décédé en 1797 et non du fils qui aurait été bien jeune à son élection : <br>[ [[1795 - Placard brestois d'installation de la municipalité de l'an III]] ] #Le nom du deuxième maire est inchangé, Jean Riou ; mais on privilégie désormais l'hypothèse du père décédé en 1797 et non du fils qui aurait été bien jeune à son élection : <br>[ [[1795 - Placard brestois d'installation de la municipalité de l'an III]] ]
#Le nouveau maire en 3e position, François Laurans, apparait dans un document d'attestation de résidence d'un exclésiastique ; l'hypothèse du père est aussi privilégiée car il est qualifié de "vieux" : <br>[ [[1798 - Attestation de résidence par François Laurans maire]] ] #Le nouveau maire en 3e position, François Laurans, apparait dans un document d'attestation de résidence d'un exclésiastique ; l'hypothèse du père est aussi privilégiée car il est qualifié de "vieux" : <br>[ [[1798 - Attestation de résidence par François Laurans maire]] ]

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Sommaire

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[modifier] 1 Livres pour enfants et Auschwitz

Il y a exactement 138 ans, le 28 décembre 1871, à Niverrot en Ergué-Gabéric, naissait Pierre Goazec, fils de journalier :

On l'aurait peut-être oublié si une biographie anglaise « The forgotten ones » (Les oubliés) n'avait rappelé son destin : né en 1871 à Ergué-Gabéric juste après la guerre franco-allemande et décédé le 14.09.1945 à Rennes après la seconde guerre mondiale, cet instituteur s'est consacré à l'écriture de romans pour enfants dans les années 1920-40.

À la fin de la guerre il fut déporté à Auschwitz-Birkenau pour avoir hébergé deux enfants juifs à Ergué-Gabéric. Bien qu'il ne resta que six mois dans ce camp, il décéda à son retour des suites de la maltraitance endurée pendant sa captivité.

En réalité il y aurait certainement plus à dire sur cette vie d'un gabéricois hors normes, et cela mérite un appel aux souvenirs et témoignages ...


En savoir plus : « Piere Goazec (1871-1945), conteur pour enfants et résistant »

Billet du 28.12.2009

[modifier] 2 Frise chronologique

Une échelle chronologique de la Préhistoire à aujourdhui qui passe en revue tous les événements historiques gabéricois :

Les Archives municipales de la ville de Quimper avait déjà bâti une "Histoire de 1438 à nos jours" sous forme d'un index présentant année après année tous les évènements quimpérois importants. Cela nous a donné l'idée d'en faire autant pour le territoire gabéricois et ses habitants, en prenant comme point de départ les temps préhistoriques, ou plus exactement protohistoriques, et l'Antiquité.

Le nouvel index historique d'Ergué-Gabéric commence donc par le menhir de Kergonan, aujourd'hui disparu, et les tombes de l'age du Bronze de St-André, et s'achève en 1990, année de la visite de la reine mère d'Angleterre à Kerdévot. Actuellement plus de 60 évènements sont recensés dans cet index, mais ils vont encore foisonner dans les jours à venir pour devenir un tableau complet, ou presque car on a toujours des surprises dans le domaine du patrimoine et de l'histoire. Certaines personnes ont même été jusqu'à parier que le futur index chronologique de GrandTerrier sera inclus dans une prochaine monographie communale !


En savoir plus : « Index chronologique de l'histoire d'Ergué-Gabéric »
en support des catégories [ Fonds documentaire ] et [ Personnalités ]

Billet du 23.12.2009

[modifier] 3 Nedeleg laouen da bep hini !

En cette période où le froid est arrivé et la fête de Noël est annoncée, savez-vous que le joyeux Noël breton se dit « Nadolig Llawen » en gallois ?

« Près de l'Enfant-Jésus est agenouillé un petit ange vêtu d'une robe longe et d'une dalmatique. Sur le premier plan, à droite un berge jouant de la cornemuse, instrument semblable à nos binious bretons ... Son expression de ferveur et d'entrain est admirable, et il faut remarquer encore le style de sa chaussure et surtout ses jambières ou molletières ... ».

Avant le cambriolage et le vol des statues en 1973, le premier tableau du retable de Kerdévot avait fière allure. Consacré à la nativité du Christ, ce tableau présentait une crèche avec une iconographie originale, et il s'en dégageait une joie et allégresse inspirée.

Aujourd'hui, la plupart des personnages sont manquants. Il reste les trois bergers de gauche, le bœuf et un ange, mais ont disparu la servante à la lanterne, l'âne, la Vierge Marie, le christ dans son berceau, Joseph, le musicien sonneur de cornemuse, le quatrième berger à droite. Avec la perspective peu probable de retrouver ces statues, ne serait-il pas opportun aujourd'hui de reconstituer les pièces manquantes en se basant sur les descriptions et photos d'archives ?


En savoir plus : « La nativité du retable de Kerdévot »

Billet du 19.12.2009

[modifier] 4 Reportage à Odet en 1949

Comment la revue grand format Réalités, l'un des journaux les plus lus et les plus regardés de la France d'après-guerre, a su être "un observatoire du monde" avant l'arrivée de la télévision :

En exclusivité, un article de huit pages intitulé « BOLLORÉ » paru dans le numéro de Noël 1949 de cette revue prestigieuse, avec des photos inédites en noir-et-blanc et en couleur, un rappel historique des origines de l'entreprise Bolloré et des explications sur les techniques de fabrication du papier.

Jusqu'aux trois frères René, Michel et Gwenaël de l'après-guerre, l'article évoque les générations des Bolloré qui ont su développer cette entreprise familiale. Mais aussi, notamment sous forme de photos, les ouvriers et ouvrières de la papeterie : « Les ouvriers travaillent en quatre équipes de huit heures, formant un roulement qui leur permet de se reposer vingt-quatre heures d'affilée et de travailler à leurs fermes. Les Bolloré ont construit des maisons ouvrières, des écoles, un terrain de sports, un centre de puériculture. Pour 70 francs l'ouvrier peut avoir à la cantine de l'usine une soupe, un plat de viande, des légumes, un dessert. Chacun est spécialisé dans sa tâche : à la chiffonnerie, où près de 40 tonnes de matières premières peuvent être classées journellement par des femmes jeunes et vieilles, coiffées des coiffes du pays, parlant breton ; [...] »


En savoir plus : « L'entreprise Bolloré, Réalités Noël 1949 », et en complément un autre article sur la technique papetière en 1970 :
« Man Kerouredan raconte la fabrication du papier »

Billet du 16.12.2009


[modifier] 5 L'Amour et la Mort

Comment deux êtres sensibles, l'un breton, l'autre picarde, peuvent se retrouver dans l'écriture et le partage de leurs idées en cette fin de 19e siècle :

Dans ses mémoires de paysan bas-breton Jean-Marie Déguignet raconte son mariage en 1868 et, à cet âge déjà avancé de 34 ans, il entame un hymne à l'amour qu'il ponctue d'un poème « Tous les êtres forment une chaîne éternelle ... ». Depuis la publication, de nombreuses pages sur Internet citent ce verset et en attribue par erreur la paternité à Déguignet.

En fait c'est une contemporaine, Louise-Victorine Ackermann (1813-1890) qui en est l'auteur. Et ce n'est guère étonnant que Jean-Marie Déguignet ait repris une de ses œuvres poétiques car, outre le goût pour l'écriture, ils avaient de nombreux points communs :

  • l'amour de la nature, l'attachement à la campagne, et l'expérience des travaux agricoles, l'un en Bretagne, l'autre en Picardie.
  • la méfiance viscérale vis-à-vis des institutions et des traditions religieuses catholiques.
  • le gout pour l'étude, l'enseignement et les voyages.
  • la solitude et la réserve sur les bienfaits du mariage.
  • le pessimisme, l'allégorie de la mort, le souci humanitaire.


En savoir plus : Le poème "L'Amour et la Mort" de Louise-Victorine Ackermann

Billet du 12.12.2009

[modifier] 6 Générations René Bolloré

Entre Nicolas Le Marié (1797-1870) et Gwenn-Aël Bolloré (1925-2001) qui avaient déjà chacun une fiche biographique sur GrandTerrier, il manquait quatre générations de René Bolloré aux commandes de l'usine d'Odet :

Le premier est marin et chirurgien, il s'appelle Jean-René à l'état civil, mais il signe sa thèse de doctorat en médecine du prénom René, avant de prendre les rênes de la papeterie. D'ailleurs on a retrouvé sa thèse présentée en 1850 et qui a pour sujet "De la métrorrhagie après les accouchements" : « Jean-René Bolloré (1818-1881), chirurgien et entrepreneur »

Le second est le refondateur de l'usine suite aux difficultés économiques de la fin du 19e siècle, sachant notamment trouver de nouveaux débouchés et assurer les livraisons par le nouveau moyen de locomotion qu'est le train. Si lui-même disparait brutalement à 57 ans, son épouse Léonie reste au château jusqu'à ses 101 ans : « René-Guillaume Bolloré (1847-1904), entrepreneur papetier »

Le troisième est très jeune en 1905 quand il débarque à Odet de son collège Saint-François-Xavier de Vannes. Il s'installe à Odet en construisant un nouveau manoir, en modernisant l'usine et en organisant des fêtes mémorables à son mariage en 1911 et pour le centenaire du moulin à papier en 1922 ... : « René Bolloré (1885-1935), entrepreneur »

Et enfin le quatrième prend ses fonctions de direction de l'entreprise familiale après guerre en 1946, après avoir œuvré pour la défense de son pays en tant que résistant et sous-lieutenant du B.C.R.A (Bureau Central de Renseignements et d'Action) de la France Libre : « René-Guillaume Bolloré (1911-1999), résistant et entrepreneur »

Billet du 06.12.2009

[modifier] 7 Epidémie à Ergué en 1786

À l'heure où l'on parle beaucoup de grippe A/H1N1, il peut être intéressant de savoir comment nos ancêtres gabéricois ont lutté contre les fléaux épidémiques du 18e siècle, au travers notamment d'un document daté de 1786 :

Le chirurgien Kerjean, en conclusion de sa visite à Ergué-Gabéric où il a soigné 91 personnes en octobre 1786, conclut : « La paroisse Ergué-Gabéric a autant souffert que celle de Briec, la maladie est la même partout ». Le subdélégué de Quimper avait aussi décrit la situation : « Une moitié des habitants d'Ergué-Gabéric se trouve sur le grabat ; l'autre moitié chancelle ; plusieurs sont morts et beaucoup d'autres très malades ; les prêtres sont eux-même grabataires ».

Le document de visite trouvé au archives est intéressant à plus d'un titre :

  • comprendre comment était organisée la lutte contre le fléau, qui intervenait, comment se passaient les soins et sous quel contrôle sanitaire et financier : les soins, et même l'aide alimentaire pour les plus pauvres, étaient réglés intégralement par l'administration royale.
  • connaitre nominativement les personnes touchées par la maladie, toutes qualifiées de pauvres, avec une répartition entre première et dernière classe. Même le recteur qui contresigne le rapport a du être soigné de la maladie.
  • comparer la mortalité de cette dernière épidémie par rapport aux autres années de ce siècle, et noter que celle de 1786-87 fut un peu moins mortelle que l'épidémie de dysenterie de 1779 qui a entrainé à Ergué-Gabéric un taux record de plus de 10% de décès sur la population totale.


En savoir plus : 1786-1787 - Rapports médicaux sur le traitement de l'épidémie de dysenterie

Billet du 05.12.2009

[modifier] 8 Per Roumegou, penn-talabarder

Pierre Roumegou n'avait pas encore de place attitrée dans la rubrique "Personnalités" du site GrandTerrier, c'est chose réparée aujourd'hui :

Depuis 1962, année où il se mit en retraite de la Marine, Pierre Roumégou prit une part active dans la vie communale et paroissiale d'Ergué-Gabéric, et pendant une vingtaine d'années, il fut le correspondant du Télégramme. C'est à ce titre là que les gabéricois le connaissait, mais il était aussi le fondateur des bagads de Lann-Bihoué et Ar Re Goz, et en tant que talabarder (joueur de bombarde) il fut une figure du renouveau de la culture bretonne.

Sait-on également que Le bagad de Lann-Bihoué fit des représentations dans le monde entier, les premières sorties étant l'Angleterre, les Etats-Unis et le Maroc ? Et qu'en 1976 Pierre Roumégou fut reçu officiellement à l'Élysée par le président Giscard d'Estaing avec ses compagnons du bagad Ar Re Goz ?

En savoir plus : Pierre Roumégou (1910-1996), penn-talabarder et correspondant local
et en rubrique Reportages : Per Roumégou à l'honneur, Le Télégramme 1982-1984

Billet du 29.11.2009

[modifier] 9 Manque de beurre en 1943

En ce temps-là la commune était encore rurale et agricole, et les document qui suivent nous révèlent qu'elle comportait exactement 165 fermes, toutes taxées par les troupes allemandes pour non livraison de beurre :

Les documents en question sont d'une part le refus de délai de paiement de l'amende notifié par l'autorité allemande (Feldkommantur) de Quimper, et d'autre part la liste des 165 agriculteurs gabéricois sollicités pour régler une quote-part de la somme totale de 500.000 francs. La répartition pour ces chefs de famille, dont la ferme ou village est systématiquement cité, tient vraisemblablement compte des ressources de chaque contributeur, les plus fortes sommes étant attribuées à Yves Trolez de Kergoant pour 7.100 F et à Jean Furic de Créac'h Ergué pour 7.250 F. Ces sommes en équivalent euros d'aujourd'hui sont conséquentes car le taux de conversion est d'un cinquième (5 Francs = 1 euro, source Insee).

En savoir plus : 1943 - Amende communale pour insuffisance de livraison de beurre

C'est le maire, Pierre Tanguy, qui reçut la semonce allemande et qui dut répartir l'amende sur ces concitoyens. En 1915 il était brigadier fourrier (*) à la 5e compagnie du 12e régiment des cuirassiers. Il sera en campagne jusqu'en 1919, de la Marne jusqu'en Allemagne, en passant par les Ardennes, comme en atteste son carnet militaire, tenu scrupuleusement, avec l'indication de tous ses déplacements.

En savoir plus : Pierre Tanguy, maire (1929-1945)

Billet du 29.11.2009
(*) Fourrier : sous-officier chargé de la distribution des vivres et des équipements, du campement et du couchage des troupes.

[modifier] 10 Kannadig de 1926 à 1939

On avait presque oublié que derrière le bulletin paroissial "Kannadig Intron Varia Kerzevot" publié sans relache de 1926 à 1939, se cachait le vicaire de l'époque, Yves Le Goff :

A peine arrivé dans la paroisse d'Ergué-Gabéric comme vicaire en 1926, il relance la publication d'un bulletin paroissial qui va paraître jusqu'en 1939, date de son retour à Plouguerneau où il était né. Ce bulletin « Intron Varia Kerzevot » faisait suite à « La voix de N.D. de Kerdévot » éditée par l'abbé Le Gall qui animait le club sportif des Paotred Dispount d'Odet. D'ailleurs l'abbé Le Goff établira aussi des liens avec le quartier d'Odet en s'établissant comme vicaire de la papeterie en 1931.

Les articles du Kannadig traitaient certes de sujets religieux, mais portaient aussi sur des sujets divers, notamment sur le patrimoine et l'histoire communale, et ils étaient rédigées tant en breton qu'en français. On y trouve entre autres la publication des résultats des élections de 1929, avec la mention "Le Kannadig ne fait point de politique". Mais aussi l'histoire des manoirs et seigneurs gabéricois, les années 1789 et suivantes, la légende de Sant Alar et sa fontaine, sans oublier les nombreux dictons populaires en breton.

Pour en savoir plus :

Billet du 28.11.2009

[modifier] 11 Une sacristie en cadeau

La découverte aux Archives municipales de Quimper d'un croquis inédit de Louis Le Guennec daté de 1924 nous a donné l'envie de revisiter la description et l'origine de cette sacristie :

La sacristie de Kerdévot fut construite dans les années 1702-1705 de façon coordonnée avec la reconstruction du clocher qui s'était écroulé subitement le 2 février 1701, soit plus de deux siècles après la fondation de la chapelle.

Louis Le Guennec précise : « La sacristie, couverte d'un toit en carène de navire, ressemble à un bastion, avec sa corniche à corbelets, ses lucarnes rondes et ses étroites fenêtres grillées. Elle porte un écusson au chef chargé de trois coquilles, armes des Lopriac, qui se retrouve également, entouré de palmes et timbré d'une couronne comtale, sur le clocher. »

Pour en savoir plus sur la sacristie et la famille fondatrice => La sacristie de Kerdévot

Billet du 22.11.2009


[modifier] 12 L'aimable Guy Autret

C'est l'antithèse Déguignet, à savoir un contemporain de Louis XIII et de Richelieu qui a montré une érudition discrète, une amabilité envers ses pairs, et une passion amoureuse pour ses ancêtres bretons :

A l'exception d'une poignée d'intellectuels, qui donc connaît aujourd'hui Guy Autret, sieur de Lezergué ? Publiciste politique, correspondant de la Gazette de France, généalogiste de la noblesse bretonne, historien, chevalier de l'ordre du Roi, Guy Autret ne nous a laissé qu'une œuvre imprimée très menue.

Mais, à l'instar de la marquise de Sévigné, Guy Autret tint une correspondance considérable, pour partie transcrite, et conservée dans le fonds des manuscrits de la Bibliothèque Nationale. Dans ces lettres on découvre comment, retiré « en une extrémité du royaume » et relégué en ses « ermitages comme loups-garous sans savoir ce qui se passe dans le monde », il a pu néanmoins s'intéresser à la vie politique, culturelle et sociale de son époque.

Pour en savoir plus, voici une sélection de deux articles constituant un dossier qui n'en est qu'à son commencement et qui sera enrichi sous peu :

Billet du 21.11.2009

[modifier] 13 Paotred Dispount

Le jubilé de Stéphane Bourbigot footballeur aux Paotred-Dispount nous donne l'occasion de dresser l'inventaire des articles publiés dans GrandTerrier sur ces gars sportifs et sans peur :


Billet du 15.11.2009
Pub. : allez voir le site Internet des Paotred-Dispount, on y trouve les résultats et les compte-rendus des matchs, mais aussi un fabuleux économiseur d'écran à l'effigie du club, le coq sans peur.

[modifier] 14 Révolution à Lezergué

En redécouvrant deux documents des archives de la Commission Histoire des années 1980, on comprend un peu mieux le sort de Lezergué, entre les intérêts des autorités révolutionnaires et ceux des créanciers de la famille de La Marche exilée en Guadeloupe :

Le premier document datant de 1800 provient d'un article du bulletin paroissial Kannadig de 1928 rédigé par le vicaire de l'époque, Yves Le Floc'h :


Le deuxième document de 1808 est un extrait des minutes du tribunal de Quimper où l'on apprend que les de La Marche étaient dans l'incapacité de payer leur nouvelle maison en Guadeloupe, et que leur créancier fit saisir leurs biens de Bretagne qui avaient échappé miraculeusement aux ventes des Biens Nationaux :


Billet du 11.11.2009

[modifier] 15 Commission Histoire

Quelle est la véritable histoire de cette commission dite extra-municipale des années 1980, et sur quel type de recherches historiques s'est-elle penchée ?

Où il est question de l'héritage de la commission de recherches historiques d'Ergué-Gabéric, c'est-à-dire de la démarche qui a prévalu à sa création en 1976-77, et des documents et travaux qui ont permis de faciliter l'identité et l'attachement des gabéricois à leur patrimoine et leur histoire.

Dans un souci d'information et de défense de l'intégrité des acteurs de l'époque, on a voulu détailler et développer en priorité les sujets suivants :

  • les faits précis qui ont lancé l'idée de cette commission et les étapes de sa création et des manifestations qui s'en suivirent.
  • l'inventaire détaillé des travaux de recherche, des documents et fonds d'archives, sans oublier les articles et publications de la commission.


En savoir plus => 1976-1982 - Les archives de la Commission Histoire d'Ergué-Gabéric
en rubrique [ Fonds documentaire ]


« Nul n'est prophète qu'en son pays. En vérité, ce que je crois profondément, c'est que rien, pour un auteur, ne remplace son terroir, un endroit chargé de sens, en quelque sorte, de garant et de référence à une oeuvre. » Flannery O'Connor, L'habitude d'être (Gallimard, traduction Gabrielle Rollin, cité par Hervé Jaouen en introduction de son roman « Ceux de Ker-Ascol » )


Billet du 07.11.2009

[modifier] 16 Passeurs de mémoires

Dominique Lemaire et Pierre Deguignet sont pour Ergué-Gabéric des passeurs de mémoire, l'un en tant qu'écrivain public, le second en publiant ses souvenirs familiaux :

On s'en souvient encore quand en 2002 l'écrivain public Dominique Lemaire, alias Perrotin, vint en séance publique à la Maison pour Tous animer son atelier d'écriture à Ergué-Gabéric. Et le résultat fut à la hauteur de l'enthousiasme et l'énergie qu'il communiqua. Avec les témoignages gabéricois, il écrivit la belle histoire du Retable du Korrigan, qui démarre à la grotte des nains de Keranguéo, puis se poursuit à la chiffonnerie de la papeterie d'Odet, sur le terrain de Kroas-Spern pour un match de foot AEG contre les Paotreds, et enfin à la chapelle de Kerdévot.

Fiche bibliographique => LEMAIRE Dominique - Le retable aux korrigans
Texte complet = > Fichier PDF



En 2005 Pierre Deguignet, arrière petit neveu de Jean-Marie, publia un livre de souvenirs familiaux « Des airs qui rappellent... ». Tout en racontant la réunion de famille qui avait eu lieu en 1991 à Ergué-Gabéric, il y relate ses impressions d'enfants, les anecdotes familiales, et la personnalité de son oncle Fañch Deguignet, sourcier et dernier diseur de grâces de la commune. Il parle de Gustave Guéguen à propos d'une anecdote : le refus de sonner les cloches parce que la mariée était enceinte. Enfin il relate, non sans une certaine ironie, le succès éditorial des "Mémoires d'un paysan bas breton" écrite par son arrière grand oncle Jean-Marie Déguignet :

Fiche bibliographique => DEGUIGNET Pierre - Des airs qui nous rappellent
Texte complet = > Fichier PDF


Billet du 31.10.2009

[modifier] 17 Légende de Torr-è-benn

Où il est question de "casser la tête de César", un cri de guerre des vénètes bretons contre l'envahisseur, et d'une constestation linguistique et historique de cette légende fabriquée par un curé gabéricois :

Alain Dumoulin était recteur d'Ergué-Gabéric lorsqu'éclata la Révolution française. Il émigra à Liège, puis à Prague en Bohème où il passa la plus grande partie de son exil comme précepteur. Il composa alors une grammaire latine-celtique : Grammatica latino-celtica, doctis ac scientiarum ... En introduction de son oeuvre Alain Dumoulin défendit sans faillir ce prédicat : « en fait lorsque Jules César prit en otage la ville de petite Bretagne nommée Venetensem (en français Vannes), il y eut un cri porté par les celtes : torr e Benn da Cesar ; ce qui signifie littéralement : casser la tête de César ».

Il y eut ensuite, après la parution de la grammaire, une vaste polémique dans les milieux bretonnants. Certains comme Alexandre Bouët participèrent à la création d'une véritable légende tirée de cette expression : Torr-è-benn da Cesar ! D'autres crièrent au scandale ...

En savoir plus => La légende de Torr-è-benn par un prêtre gabéricois en rubrique [ Breton ]


À consulter également = > Trois lettres inédites d'Alain Dumoulin alors qu'il était encore recteur d'Ergué-Gabéric.


Billet du 25.10.2009

[modifier] 18 Guerre des écoles

Deux lettres conservées aux Archives Départementales de Quimper nous révèlent comment la compétition entre les écoles laïques et libres pouvaient faire rage en 1927-29 dans le petit village de Lestonan.

Dans ces courriers entre le préfet, l'industriel Bolloré et les maires Le Roux et Tanguy, on y apprend que René Bolloré, directeur de la papeterie d'Odet, tout en construisant les écoles libres de Lestonan, avait des vues sur l'école communale « datant de plus de 40 ans » qu'il voulait :

  • transformer en Asile « très bien placé pour y recevoir des vieillards qui pourraient ainsi avoir constamment la visite de leurs familles qui habitent à côté d'eux ».
  • reconstruire « en un point quelconque de la Commune, plus central, ... et dans des conditions d'hygiène et de salubrité meilleures, puisque l'école actuelle se trouve au centre d'une agglomération, sans jardin d'expérience et pratiquement sans cour ».


En savoir plus => 1927-1929 - Tentative de fermeture de l'école communale de Lestonan par René Bolloré
en rubrique [ Fonds documentaire ]


Billet du 23.10.2009

[modifier] 19 Classes de filles en 194x

Qui sont donc toutes ces filles qui fréquentaient les écoles primaires de Lestonan et du Bourg d'Ergué-Gabéric, dans les années 1944-48 ?

On a trouvé intéressant de comparer deux photos de classes, l'une en 1943-44 à l'école privée de Lestonan, l'autre en 1948-49 à l'école communale du Bourg, chacune respectivement avec les noms des 26 et 20 écolières :

  • Elles ont l'air bien sérieuses toutes ces filles des quartiers d'Odet, Lestonan, Quélennec, Pont-Lenn, Garsalec et même Briec ; peut-être ont-elles en souvenir le passage dans leur école d'une troupe d'allemands en juillet 1943. En tous cas la plupart d'entre elles auront bientôt leur certificat :
[ 1943-1944 - Ecole Ste-Marie à Lestonan ]
  • Elles sont plus jeunes que les précédentes, elles sont plus souriantes ; la guerre est finie depuis bientôt quatre ans. On peut penser que toutes n'habitaient pas le Bourg, en tous cas pas dans des quartiers aussi urbains qu'aujourd'hui, car quatre sur dix sont chaussées de « boutoù-koad » (sabots de bois) :
[ 1948-1949 - Ecole Communale des filles au Bourg ]


Toutes les photos => Catégorie Reportages

Billet du 18.10.2009

[modifier] 20 Déguignet et Houellebecq

Lorsque Déguignet fut au programme de l'épreuve du français au baccalauréat il y a trois ans, grande fut déjà notre surprise ...

Sur le blog très branché de Gilles Blanchard traitant des citations littéraires, on peut découvrir une sélection de six extraits de l'oeuvre de Jean-Marie Déguignet, mêlés aux citations d'un autre auteur inclassable, avec une mise en garde qui voudrait dire son contraire : « Il n'y a sans doute pas grand rapport entre Jean-Marie DEGUIGNET et Michel HOUELLEBECQ, ici confrontés. A vous d'en juger.  »

L'une d'entre elles, n° 2941 : « Malheur à qui est né dans un mauvais pays, car on y revient toujours. »
(Mémoires d’un Paysan Bas-Breton. Ed. An Here, p. 199). Mots clefs : malheur, origine, pays

En savoir plus => Déguignet à l'index des citations littéraires

Billet du 12.10.2009

[modifier] 21 Kannadig d'octobre 2009

En cette période de rentrée, le 9e bulletin périodique accompagnant le site GrandTerrier est de sortie et aborde les sujets suivants :

  • Qui était Nicolas Le Marié ? / Nicolaz deus Odet ne oa ket eun Bolloré ...
  • 1822-1861 Le Marié entrepreneur à Odet / An embreger vras evit ar Veil Paper
  • Livres estivaux / Levrioù hañveg
  • Revue des anciens Kannadigs / Aotrou Maer and Kourser war ar c’hannadig gozh
  • Supplique Gabéricoise à Napoléon III / Lizher d’an Erge Vras evit an Impalaer
  • Dépoussièrage d’Archives / Poent eo da tennan an poultrenn d’an dielloù
  • Lexique de termes anciens / Geriadurig an galleg kozh evit an dielloù
  • Carte De la Hubaudière / Kartenn an failhañer deus Locmaria
  • Association Mémoires du GT / Per ar Kiger, Louch ar Miliner, deus Edern
  • Les Rospape, boucher ou meunier / Per ar Kiger, Louch ar Miliner, deus Edern
  • Anciennes pierres à laver / Ludu tan, ar bail hag ar cloag
  • Promenades naturistes Gabéricoises / Pourmedannoù e kreiz ar maezioù


Pour une lecture en ligne => [ KANNADIG n° 9 ]

Billet du 08.10.2009

[modifier] 22 St-André ou Cutullic

Dans un document d'archives de 1666, on apprend que le village de St-André était dénommé Cutullic ou Cuttuillic, mais la chapelle y était déjà "enclose" :

Le document est conservé des Archives Départementales de Quimper sous la côte 1G132 et a été étudié par Norbert Bernard alors qu'il préparait une thèse en 1997 à l'Université de Brest.

Il décrit précisément le dénombrement des propriétés du village de Cutuillic en chefrente due à l'évêché par Marguerite Autret, veuve de Silvestre de Charmoy et filleule de Guy Autret de Lezergué par son frère (demi) Yves et son épouse Marguerite du Menez.

Ce document est intéressant car pendant longtemps le toponyme Cutuillic a été confondu avec celui de Coutilly, alors que le premier est manifestement l'ancienne dénomination du hameau St-André à l'est de la commune, alors que le second désigne le moulin du Charretier ou des Couteaux sur Ergué-Gabéric en limite de Quimper.

Norbert Bernard écrivit à ce sujet dans sa thèse sur les chemins au Moyen-Âge à Ergué-Gabéric : « On regrettera que souvent des chercheurs n'y recueillent que les formes anciennes sans toujours lire ce qui, dans le texte, fournit des données géographiques ».

En savoir plus => 1666 - Menu et aveu de Marguerite Autret pour Cutuillic-St-André
en rubrique [ Fonds documentaire ]


Billet du 03.10.2009

[modifier] 23 Supplique à Napoléon III

Après la lettre en breton de 1837 du conseil municipal à Louis-Philippe, en 1858 le maire d'Ergué-Gabéric fait une nouvelle tentative, en française cette fois, auprès de Napoléon III pour obtenir des subsides :

Durant l'été 1858, l'Empereur des Français visita la Bretagne avec son épouse Eugénie, en passant par les villes de Rennes, Brest et Quimper. Une visite triomphale qui visait à conforter le régime dans une région travaillée par les royalistes légitimistes et les républicains. Le maire d'Ergué-Gabéric lui envoya à cette occasion une lettre dans laquelle il présentait une demande de secours communale, mais celle-ci ne fut pas honorée.

La lettre est, sur le fond et la forme, intéressante à plus d'un titre. Le style, tout en étant un rien alambiqué, contient des formules habiles et faussement naïves pour susciter la générosité impériale. La lettre met en lumière le contexte politique de l'époque, que ce soit les élections législatives de 1852 et 1857, la fiscalité locale, notamment les droits d'octroi, mais aussi l'engagement de la municipalité pour la défense des intérêts et du patrimoine religieux.

En savoir plus => 1858 - Supplique du maire à Napoléon III en visite finistérienne
en rubrique [ Fonds documentaire ]


Billet du 26.09.2009

[modifier] 24 Production Le Marié

Le fondateur de la papeterie d'Odet est bien Nicolas Le Marié et il en sera l'entrepreneur actif pendant presque 40 ans de 1822 à 1861, date à laquelle il cèdera la direction à sa belle-famille Bolloré :

Aux Archives Départementales de Quimper on peut consulter dans les séries « M - Administration générale et économie du département depuis 1800 » et « O - Administration et comptabilité communales depuis 1800 » des documents donnant un éclairage sur cette époque 1822-1861 :

  • La série 5M contient une lettre manuscrite de Nicolas Le Marié de janvier 1825 et les relevés de production pour les années 1828, 1856-1860 où l'on peut voir notamment que le nombre d'ouvriers augmente de 31 à 180 :
[ 1825-1860 - Relevés de production de la papeterie d'Odet ]
  • La série 3O inclut des documents relatant le projet de construction du premier pont d'Odet à Briec à l'initiative de Nicolas Le Marié, avec également la signature de son beau frère Jean Guillaume Claude Bolloré qui signe "Bolloré ainé" :
[ 1859 - Construction du pont entre Odet et Briec ]


Billet du 19.09.2009

[modifier] 25 Quimper à Kerdévot 1871

En ce début 1871 la guerre contre la Prusse est finie, et les famille Quimpéroises viennent remercier Notre-Dame de Kerdévot pour leur avoir rendus leurs fils soldats sains et sauf :

On dispose désormais de deux documents extraits de la presse de l'époque qui relate ce pèlerinage de Quimper à Kerdévot :

  • Le premier, en langue bretonne, paru dans la revue mensuelle diocésaine "Feiz ha breiz", et signé Goulven Morvan, curé du Tréhou, et qui prit dès 1865 la direction du journal de l'Evêché :
[ Kemperiz e Kerzevot, Quimpérois à Kerdévot, Feiz ha breiz 1870 ]
  • Le deuxième, en français, paru dans l'Impartial du Finistère, où le journaliste met en scène le chanoine Léopold de Léseleuc, fondateur de "Feiz ha breiz", et future évêque d'Autun :
[ Pèlerinage à Notre-Dame de Kerdévot ]


Billet du 18.09.2009

[modifier] 26 Trois inventaires au 18e

Jusqu'à la fin du 18e siècle, pour chaque défunt, on établissait systématiquement des documents pour la pose des scellés, l'inventaire et la vente des biens d'héritage :

Ces documents constituent une mine d'or d'information sur la vie quotidienne, la valeur et la circulation des biens. De passage à l'annexe de Brest des Archives Départementales on a rassemblé les liasses correspondant à trois successions :

  1. En 1748 le recteur Jean Edy décédait dans ses fonctions, et sa succession sur 53 pages est pleine de surprises, de termes désignant des objets dont on a oublié l'existence aujourd'hui, et on découvre également ses livres de chevet : [ 1748 - Inventaires des biens et livres du recteur Jean Edy ]
  2. En 1786 à travers le défunt Pierre Kergourlay de Kerautret c'est la vie quotidienne d'une ferme qui transparait dans les lignes qui détaillent les biens qu'il laisse après lui : [ 1786 - Inventaire après décès de Pierre Kergourlay de Kerautret ]
  3. En 1787, la succession de Germain Moizan à Parc-Allan qui énumère également les ustensiles de cuisine, poeles à crèpes, vaisseliers et fayences, les armoires, tables, lits clos, les vêtements, les outils agricoles, pressoirs à cidre, les bestiaux, les céréales : [ 1787 - Inventaire et succession de Germain Moizan de Parc-Allan ]


En savoir plus sur certains termes techniques => Lexique des termes anciens utilisés dans les documents d'archives
en rubrique [ Fonds documentaire ]

Billet du 13.09.2009

[modifier] 27 Ergué-Gabellic 1584

En 1584 dans un document portant sur une dime [1] contestée pour Kermorvan, on trouve la mention d'Ergué-Gabellic :

Dans différents aveux [2] médiévaux, on a recensé les dénominations Ergue Gaboric, Ergue Gaburic, Ergue Gaboric, Erge Gabiric, mais jusqu'à présent les documents référençant le nom de la commune avec le suffixe Gabellic se faisaient plutôt rares.

Ce document de 1584, sous la cote 1 G 138, apporte une pièce supplémentaire à l'hypothèse d'une assimilation au patronyme CABELLIC dont la famille détenait au 13e siècle le manoir de Lezergué. Bernard Tanguy cite un autre document de 1574, mais sa cote exacte n'a pas été retrouvée à ce jour.

En savoir plus => 1584 - Dixmes pour Kermorvan en Ergué-Gabellic en rubrique [ Fonds documentaire ]
et Ergué-Gabéric, an Erge-Vras en rubrique [ Toponymie / Villages ]

Billet du 03.09.2009

Notes :

  1. Dîme, dixme, s.f. : impôt sur les récoltes, de fraction variable, parfois le dixième, devant revenir au Clergé, prélevé pour l'entretien des prêtres et des bâtiments et les œuvres d'assistance. Son taux, théoriquement d'1/10ème, est généralement inférieur ; il est fréquemment proche d'1/30ème dans notre région (source : glossaire des cahiers de doléances AD29), ou d'1/15ème ("à la quinzième gerbe") lorsque le prélèvement est dû aux Régaires de Quimper. La dîme ne doit pas être confondue avec le Dixième et les Décimes[Terme] [Lexique] [Ref.↑]
  2. Aveu, s.m. : déclaration écrite fournie par le vassal à son suzerain lorsqu’il entre en possession d’un fief, à l'occasion d'un achat, d'une succession ou rachat. L’aveu est accompagné d’un dénombrement ou minu décrivant en détail les biens composant le fief. La description fourni dans l'aveu indique le détail des terres ou tenues possédées par le vassal : le village dans lequel se situe la tenue, le nom du fermier exploitant le domaine congéable, le montant de la rente annuelle (cens, chefrente, francfief) due par le fermier composée généralement de mesures de grains, d'un certain nombre de bêtes (chapons, moutons) et d'une somme d'argent, les autres devoirs attachées à la tenue : corvées, obligation de cuire au four seigneurial et de moudre son grain au moulin seigneurial, la superficie des terres froides et chaudes de la tenue. Source : histoiresdeserieb.free.fr. [Terme] [Lexique] [Ref.↑]


[modifier] 28 Retraités à Lezergué

Vendredi 21 août 2009, trente cinq participants de l'Amicale des retraités ont visité le château de Lezergué :

La sortie était organisée par Jean Le Reste et c'est Mathieu, par ailleurs très occupé dans ses vergers, qui a accueilli les retraités. Le groupe a procédé à une visite très détaillée sur l'histoire de Lezergué commentée par Jean Guéguen, retraité lui-aussi.

Son exposé a abordé notamment les points suivants : Les origines, les blasons, les croisades, les familles nobles propriétaires, la première reconstruction au 15e, la deuxième reconstruction au 18e, les plans du chateau, les occupants après la Révolution ...

En savoir plus => Coupure de presse en rubrique [ Reportages ]
et Histoire de Lezergué et de ses occupants en rubrique [ Patrimoine ]

Billet du 27.08.2009

[modifier] 29 Maires révolutionnaires

En fouillant les archives départementales, on a retrouvé un maire originaire de Squividan ce qui fait que le maire actuel est le 25e maire (et non le 24e comme dit précédemment) :

  1. Le premier maire, de 1791 à 1795, est toujours Jérôme Kergourlay ; on a retrouvé le dossier complet dans lequel il demandait l'expulsion d'une femme dévergondée :
    [ 1791 - Requête municipale contre une fille de mauvaise vie ]
  2. Le nom du deuxième maire est inchangé, Jean Riou ; mais on privilégie désormais l'hypothèse du père décédé en 1797 et non du fils qui aurait été bien jeune à son élection :
    [ 1795 - Placard brestois d'installation de la municipalité de l'an III ]
  3. Le nouveau maire en 3e position, François Laurans, apparait dans un document d'attestation de résidence d'un exclésiastique ; l'hypothèse du père est aussi privilégiée car il est qualifié de "vieux" :
    [ 1798 - Attestation de résidence par François Laurans maire ]


En savoir plus => Liste des maires d'Ergué-Gabéric en rubrique [ Personnalités ]

Billet du 24.08.2009

[modifier] 30 Carte pré-révolutionnaire

Avant la Révolution de 1789, et avant de prendre les rênes de la faïencerie, il était ingénieur des Ponts-et-Chaussées :

Dans les années 1770, Antoine de La Hubaudière, futur faïencier créateur de la signature HB, réalisa quelques cartes de Bretagne, dont l'une des environs de Quimper, partiellement en couverture d'un bulletin d'histoire locale d'Ergué-Gabéric en 1980.

Cette carte est conservée à la Bibliothèque Bretonne de la Médiathèque des Ursulines de Quimper. Il s'agit d'un tracé en encre de chine des voies principales, des lieux-dits, des cours d'eau, le tout centré sur le centre-ville de Quimper, ou plus exactement le quartier de Locmaria.

En savoir plus => Carte d'Antoine De la Hubaudière, 1770 en rubrique [ Fonds documentaire ]
ou [ Villages / Cartographie ]

Billet du 16.08.2009

[modifier] 31 Lectures d'été pluvieux

Il n'a pas fait beau en juillet en Bretagne, on a profité pour lire les dernières sorties éditoriales concernant de peu ou de prou Ergué-Gabéric :

Les livres gabéricois du cru « été 2009 » ont été les suivants :


Billet du 07.08.2009

[modifier] 32 Chasse aux trésors

En cet été 2009, il est intéressant de se pencher sur le patrimoine rural et utilitaire d'Ergué-Gabéric :

Sur le territoire de la commune d'Ergué-Gabéric qui, jusqu'au siècle dernier, avait une vocation rurale et agricole, il est important de maintenir en mémoire avant qu'ils ne disparaissent complètement les objets qui ont marqué la vie quotidienne de nos prédécesseurs. Les premières catégories de cette chasse aux trésors sont les machines à laver (sans électricité ...), mais aussi les pressoirs à cidre, les auges de pierre, les margelles de puits ... En savoir plus => Patrimoine rural et utilitaire
Autres inventaires en cours d'enrichissement :

Billet du 19.07.2009

[modifier] 33 Pacte autobiographique

En décembre 2008 Yves Ansel donnait une conférence sur les autobiographies de Rousseau, Ernaux, Déguignet ...

Dans un exposé publié en 2009 sur le site Internet de l'Université de Nantes Yves Ansel expose le « pacte » autobiographique de Jean-Marie Déguignet, à savoir l'écriture de ses mémoires pour faire connaître « la destinée des gens de sa classe, que seront mises en lumière les peines, les misères de ceux dont on ne parle jamais, et qui sont dans l’impossibilité d’écrire leur vie ».

C'est l'universitaire Philippe Lejeune qui a développé ce thème du pacte : « C'est l'engagement que prend un auteur de raconter directement sa vie (ou une partie, ou un aspect de sa vie) dans un esprit de vérité. Le pacte autobiographique s'oppose au pacte de fiction. Quelqu'un qui vous propose un roman (même s'il est inspiré de sa vie) ne vous demande pas de croire pour de bon à ce qu'il raconte : mais simplement de jouer à y croire. »

En savoir plus => ANSEL Yves - L'autobiographie de Rousseau à Annie Ernaux et J.M. Déguignet
et Site Internet de Philippe Lejeune (illustrations Alice Lejeune)

Billet du 14.07.2009

[modifier] 34 Conférence sur le dragon

En ce début d'été 2009 Maëlle De Villoutreys donne une conférence sur la symbolique et la statuaire des dragons en Bretagne :

Maëlle De Villoutreys, spécialiste reconnue notamment sur le culte de Saint Michel en Bretagne, donne une conférence le samedi 4 juillet 2009 à 20 heures 30 en la chapelle St-Guénolé.

L'entrée est gratuite. Le sujet est la représentation du dragon en Bretagne : statuaire, architecture, symbolique, légendaire ...

En savoir plus => Les dragons de Kerdévot et d'Ergué , Affiche Conférence 04.07.2009, Compte-rendu de la conférence (Télégramme)

Billet du 2.07.2009

[modifier] 35 Petit patrimoine, inventaire

Lancement d'un recensement du petit patrimoine gabéricois, hors des monuments déjà classés :

Le Petit Patrimoine est représenté par l'ensemble des monuments (les moulins, cadrans solaire, gargouilles, fours à pain, fontaines, lavoirs, puits, ...) qui ne sont pas classés comme Monuments Historiques.

Pour Ergué-Gabéric, il y a de quoi faire ! L'idée est de constituer par catégorie un inventaire des principaux bijoux dispersés dans notre commune, de collecter la mémoire de ces lieux, avant que cela ne tombe dans l'oubli.

En savoir plus => Les lavoirs d'antan, Des jeux de boultenn, Les sources ou fontaines profanes d'Ergué-Gabéric, Les fours à pain, Les moulins d'Ergué-Gabéric ...

Billet du 27.06.2009

[modifier] 36 Biens nationaux, enquête

Démarrage d'une enquête passionnante, à savoir l'impact de la saisie et des ventes des Biens Nationaux sur notre commune :

Les propriétés de l'Église et des contre-révolutionnaires qui ont été saisies, nationalisées et vendues lors de la Révolution française forment les biens nationaux. Ceux-ci sont vendus pour résoudre la crise financière qui a causé la Révolution.

Cette décision fut pour toutes les communes de France, et en particulier pour Ergué-Gabéric, d'une grande importance car elle stygmatisa le changement social et économique. De plus elle créa un fonds documentaire qui nous éclaire aujourd'hui à la fois sur le patrimoine, et sur les acteurs pro ou anti-révolutionnaires.

En savoir plus => Enquête sur les Biens Nationaux et la Révolution à Ergué-Gabéric, Documents de saisies, d'enchères, de ventes et d'adjudications

Billet du 19.06.2009

[modifier] 37 Sage-femme à Keranna

Une femme de caractère et engagée dans son action sociale et médicale pendant plus de 40 ans sur Ergué-Gabéric :

Demandez à un ancien de Lestonan s'il connait encore Marie Blanchard, il vous répondra sans hésiter: "Ah oui, Madame Blanchard, la sage-femme de Keranna ?"

Et ils ajouteront le respect et l'admiration qu'ils avaient tous pour elle, pour son métier, son énergie et sa gentillesse. De nombreuses naissances à domicile avant et après la guerre de 1939-45 ont été assumées par ses soins, ce qui fait que ces anciens portaient une sorte de marque de fabrique, on les appelait même les "bébés Blanchard".

En savoir plus => Marie Blanchard (1896-1976), sage-femme

Billet du 30.05.2009

[modifier] 38 Les potiers et potières

On en apprend tous les jours sur les 21 potiers et potières qui ont exercé leur métier sur le territoire communal :

La profession de ces hommes et femmes est mentionnée sur la commune

  • dans les actes et aveux du 15e-17e siècles,
  • dans les registres d'état civil de la fin du 18e et au 19éme siècle,
  • dans la relation de voyage dans le Finistère par Jacques Cambry en 1795 ...



Cambry : « J'ai parlé de la faïence de Locmaria ; il existe d'autres petites manufactures de grosse poterie et de vases de grai dans le même lieu, à Gabéric, à Ergué. [...] Il y a, près de Quimper, de l'argile blanche très micacée, propre à faire des poteries de l'espèce de celle qu'on fait en Angleterre, on la néglige. »

En savoir plus => Liste des potiers d'Ergué-Gabéric

Billet du 23.05.2009

[modifier] 39 Kannadig de mai 2009

En ce joli mois de mai, le 8e bulletin périodique accompagnant le site GrandTerrier est de sortie et aborde les sujets suivants :

  • Le corsaire de Kernaou / Frañsez Rouz, kourser war vor
  • Corsaire et organiste de Guimiliau / Kourser hag ograouer braz
  • Chronique de Marjan / Marjan zo en-dro
  • Histoire du canal de la papeterie / Dour ar veil paper gwechal ha bremañ
  • Noces à la Capitale / Frikoù vraz e voc'h
  • Kerelan, francfief des Regaires / Dihelloù ar grenn-amzer
  • Les cahiers d'Anatole Le Braz / Deguignet war an c'haerioù ar Braz
  • Déguignet à livres ouverts/ Levrioù diwar Yann-Mari Deguignet
  • Eugène Boudin, peintre à Kerdévot / Penter ar bardonnoù
Pour une lecture en ligne => [ KANNADIG n° 8 ]

Billet du 15.05.2009

[modifier] 40 La langue de Jean-Marie

Après la publication par Francis Favereau en 2002 d'un article sur les écrits bretons de Jean-Marie Déguignet, en ce printemps 2009 c'est au tour de Fañch Broudic de rendre compte de la place de la langue bretonne dans les écrits et la vie du paysan gabéricois :

Dans un article de 8 pages des "mélanges" (ouvrage collectif) offerts à Donatien Laurent par ses pairs, Fañch Broudic analyse à travers les écrits du paysan bas-breton quelle était la pratique de la langue bretonne en son pays au 19e siècle.

Où l'on se rend compte que le breton était vraiment d'usage général, toutes les classes sociales le parlaient (même les animaux !). Et si Déguignet était certes critique sur les mauvais usages folkloristes ou empreints de superstitions de sa langue maternelle, il tempêtait qu'elle allait disparaître rapidement si l'on se faisait rien, c'est à dire si on ne l'utilisait pas pour la philosophie ou les sciences à l'instar du français.

En savoir plus => BROUDIC Fañch - Jean-Marie Deguignet et la langue bretonne

Billet du 06.05.2009

[modifier] 41 De noce à la Capitale

En 1934-35 quatorze jeunes étaient de noce chez Heydon du Bourg, la Capitale aujourd'hui. On se souvient encore d'eux du côté de Keranguéo, l'Ecluse, Stang-Venn, Keranna et Lestonan-Vihan :

Tous ces jeunes ont autour de 20 ans, et sont nés pour la plupart entre 1913 et 1915. Ils sont de sortie sans doute pour le mariage de l'un d'entre eux, vraisemblablement Michel Corre qui porte un noeud-papillon.

Ils sont tous originaires du quartier de Lestonan, et nombreux de Keranguéo. Et si 3 d'entre eux sont artisans, la plupart sont employés à la papeterie Bolloré d'Odet. Si vous avez des infos supplémentaires, notamment si vous reconnaissez l'inconnu aux cheveux bouclés, n'hésitez pas !

En savoir plus => Gars de Lestonan de noces en 1934-35

Billet du 01.05.2009

[modifier] 42 Un breton au Mexique

Un ouvrage super documenté par un breton ayant vécu au Mexique entre 1970 et 1972 et spécialiste du rayonnement de la Bretagne et des Bretons dans le monde  :

Parmi les nombreux bretons s'étant illustrés au Mexique depuis 1521, le dernier étant J.M.G. Le Clézio, l'auteur Bernard Le Nail a laissé une bonne place pour Jean-Marie Déguignet dans son ouvrage paru récemment dans la collection "Bretons à travers le monde" aux éditions "Les Portes du Large".

Le chapitre qui relate ses aventures et son témoignage s'intitule « L'expédition du Mexique vue par un simple homme de troupe partisan de Juarez » en 1865-67 (pages 128-132 ).

En savoir plus => LE NAIL Bernard - Des bretons au Mexique

Billet du 19.04.2009


[modifier] 43 Carnets d'Anatole Le Braz

Suite à la publication de certains extraits dans un article de Norbert Bernard en avril 2003, voici aujourd'hui rassemblée l'intégralité des transcriptions des pages de carnets d'Anatole Le Braz en relation avec Ergué-Gabéric et Jean-Marie Déguignet :

Anatole Le Braz, auteur de la "Légende de la mort", fut un collecteur de comtes, légendes et traditions qui s'est intéressé au patrimoine d'Ergué-Gabéric. Peut-être parce qu'il était en relation avec Jean-Marie Déguignet. De 1897 à 1905, il a consigné dans ses carnets ses compte-rendus de ses visites gabéricoises et des entretiens avec Jean-Marie, le "pauvre vieux" comme il l'appelle.

On a rassemblé sur Grand-Terrier les pages concernant ces échanges. On y apprend notamment comment Le Braz a conservé les 24 manuscrits des mémoires de Déguignet malgré les réclamations de Jean-Marie fils à la mort de son père.

En savoir plus => Carnets d'Anatole Le Braz & Ergué-Gabéric

Billet du 11.04.2009

[modifier] 44 Kerelan francfief féodal

De 1489 à 1670 Kerelan était un francfief, c'est-à-dire des terres nobles tenues par les familles roturières Cavellat, Seznec, Le Guillou, qui devaient payer des droits aux Regaires de Quimper :

Sous la série 1 G des Archives Départementales de Quimper, sont conservés des documents décrivant les revenus propriétés épiscopales dès le 15e siècle. En 1 G 86 on dispose de 22 liasses datées entre 1489 et 1670 qui décrivent les déclarations d'allégeances des propriétaires du village de Kerelan qui a l'époque dépendait de la commune étendue de Lanniron (le rattachement à Ergué-Gabéric date de 1792) et de l'évêché au travers des Regaires.

Norbert Bernard avait déjà en 2003-2005 commencé un travail de décryptage des liasses en question. Et en 2009 les documents ont été rassemblés par Jean-Jacques Pérès, féru et passionné de généalogie et documents d'archives. Et dans cette continuité, ils sont aujourd'hui regroupés, transcrits, annotés et commentés sur le site GrandTerrier.

Quinze articles pour 22 actes datés de 1489 à 1670 avec copies, transcriptions et annotations. À noter que la plupart des documents sont accompagnés d'un feuillet plié sur lequel on peut lire le résumé de l'acte, ce texte manuscrit ayant été vraisemblablement rédigé au 19e siècle.

En savoir plus => Kerelan 1489-1670

Billet du 31.03.2009

[modifier] 45 Corsaire et organiste

L'extraordinaire histoire de François-Yves Le Roux ayant vécu son enfance à Kernaou en Ergué-Gabéric :

Pouvait-on imaginer que quelqu'un né à Ergué-Gabéric de milieu modeste et rural comme François-Yves Le Roux allait devenir organiste et titulaire d'un des plus bels orgues de Bretagne, à savoir celui de Guimiliau, et qu'il allait fonder une famille d'organistes sur plusieurs générations ?

Né à Kernaou en 1788, au-delà de son apprentissage musical à Quimper, sa vie commence comme un vrai roman d'aventure : il s'engage comme corsaire à Brest, capturé à Terre-Neuve, prisonnier à Portsmouth, s'évade et débarque à Roscoff. Et il deviendra ensuite organiste titulaire des orgues de Guimiliau ...

En savoir plus => François-Yves Le Roux (1788-1838), corsaire et organiste

Billet du 15.03.2009

[modifier] 46 Un pardon populaire

Depuis des siècles le pardon de Kerdévot a été raconté, dessiné et photographié par des artistes :

On a rassemblé dans un article toutes les contributions des mémorialistes, et notamment les magnifiques dessins au crayon avec touches d'aquarelles du peintre impressionniste Eugène Boudin. Au sommaire :

  1. Père Alexandre, poème, vers 1669
  2. Jean-Marie Déguignet, récits 1840-50
  3. Eugène Boudin, croquis 1855-57
  4. Joseph Villard, cartes postales vers 1910
  5. Raphael Binet, photos 1920-30
  6. Jean Guéguen, coutumes 20e, Commission d'Histoire 1980
  7. Bernez Rouz, 19e-20e siècle, Jos Le Doaré 1987
  8. Jean Guéguen, début 20e, Kerdévot 1989
  9. Jean Allouis, 20e siècle, St-Evarzec 1996



En savoir plus => Le pardon de ND de Kerdévot

Billet du 07.03.2009

[modifier] 47 Mémoires et domaine public

En février 2009, le texte intégral de la version de 1904 des Mémoires de Jean-Marie Déguignet est enfin disponible :

Wikisource, la bibliothèque libre, dont les bénévoles publient des éditions numériques d'oeuvres du domaine public ayant déjà été éditées au format papier, a inscrit dans son fonds d'archives la version des Mémoires d’un paysan bas-breton dans La Revue de Paris (T.6, 1904 - T.1, T.2, 1905) présentées par Anatole Le Braz.

La transcription de l'édition papier (disponible notamment à la Bibliothèque Nationale de France) en texte a été réalisée en grande partie par la contribution et le travail remarquable d'Ewan ar Born.

Remarque : Les autres versions posthumes du texte, condensées ou intégrales, sont protégées par le droit de la propriété intellectuelle.

En savoir plus => DÉGUIGNET Jean-Marie - Mémoires d'un paysan bas-breton (Wikisource)

Billet du 15.02.2009

[modifier] 48 Kannadig de janvier 2009

En ce début d'année 2009, le 7e bulletin périodique accompagnant le site GrandTerrier est de sortie et aborde les sujets suivants :

  • Marjan Mao, grand chanteuse / Kanerez dispar ha michourerez e veil paper
  • La couturière et baron / Ar gemenerez hag ar baron
  • Recteurs et vicaires gabéricois / Piou eo e-barzh ar presbital
  • Planches de Joseph Bigot, architecte / Penn-saver tiez hag ilizioù
  • Ecoles de Joseph Bigot au Bourg / Skolioù kozh ar voc'h
  • Usine Bolloré en fête en 1911 / Frikoù e veil-paper
  • Carte postale de gendarme en 1906 / Kartenn-post ar voc'h
  • Déguignet et la laïcité / Diskignet ha debrer beleion
  • Notes et croquis d'Abgrall / Tresadennoù ar chaloni
  • Toponymie et noms de villages / Anvioù-lec'h an Erge-Vras
  • Un calvaire bien mystérieux / Calvar Stang Luzigou
Pour une lecture en ligne => [ KANNADIG n° 7 ]

Billet du 31.01.2009

[modifier] 49 Un calvaire bien mystérieux

Des recherches généalogiques ont permis de retrouvé les traces des deux personnes citées sur le chanfrein supérieur du socle du calvaire de Stang-Luzigou :

Un grand mystère entoure le calvaire de Stang-Luzigou, un peu à l'écart du chemin menant de l'usine d'Odet à l'Ecluse. On a l'impression qu'il est un peu caché et que son existence n'a jamais été vraiment attesté officiellement. Il n'apparaît sur aucune carte ancienne, les érudits

Comment est-il arrivé là ? Certains pensent qu'il fut transporté à Ergué-Gabéric par les soins de René Bolloré, en même temps que le déplacement du calvaire d'Odet en 1926 et l'édification de la chapelle de Cascadec, ce qui laisse supposer que le calvaire de Stang-Luzigou provient également de la commune de Scrignac ou de Scaër. On entend aussi une autre version : il aurait été transféré par la famille Bolloré depuis Belle-Isle-en-Terre (Côtes d'Armor).

L'inscription gravée sur les 4 côtés du socle supérieur apporte une autre version : est-elle contradictoire ?

En savoir plus => Le calvaire de Stang-Luzigou

Billet du 16.01.2009

[modifier] 50 Une chanteuse bretonne

Treize chansons en breton, une en français, et des bouts de conversations enregistrés par Dastum en 1979 dans la maison de Marjan et Fanch Mao à Stang-Odet :

En 1979 l'équipe Dastum du pays Glazik (Daspugnerien Bro C'hlazig) s'est rendue à Stang-Odet en Ergué-Gabéric pour enregistrer Marjan Mao qui savait si bien chanter dans sa langue maternelle, le breton. Elle avait 77 ans et sa mémoire n'a pas flanché. Vingt ans après, Dastum a numérisé ses enregistrements et les met en écoute dans ses antennes régionales (Quimper, Lesneven, Rennes ...).

Dans ce même état d'esprit, nous avons repris ici l'index de ces 14 chansons, afin d'en décrire le sens et le contenu, et de permettre aussi une traduction du breton. Et en guise d'illustrations, nous avons aussi constitué une galerie de photos de Marjan, depuis son mariage en 1924 avec Fanch, jusqu'à l'année de sa mort en 1988.

En savoir plus => Les chants de Marjan Mao, collectage des Daspugnerien Bro C’hlazig en 1979

Billet du 09.01.2009