1842 - Lettres et pétition pour et contre la translation du Bourg - GrandTerrier

1842 - Lettres et pétition pour et contre la translation du Bourg

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Reste donc la fontaine de Munudic qui <u>est à 700 mètres</u> (près d'un 1/4 de lieue) et qu'il faudrait acheter avec l'emplacement d'un lavoir ; nous n'avons pas besoin de dire qu'un lavoir est indispensable à une population quelque minime qu'elle soit. Reste donc la fontaine de Munudic qui <u>est à 700 mètres</u> (près d'un 1/4 de lieue) et qu'il faudrait acheter avec l'emplacement d'un lavoir ; nous n'avons pas besoin de dire qu'un lavoir est indispensable à une population quelque minime qu'elle soit.
-C'est ici le cas de faire ressortir que dans la même lettre on avoue que le bourg actuel peut se procurer en toutes saisons de l'eau portable à <u>quelques centaines</u> de mètres ; on a évité de dire que cette fontaine de bonne eau potable n'est qu'à 400 mètres ; on s'est également abstenu de faire mention du beau lavoir qui est pour ainsi dire dans l'enceinte du bourg actuel +C'est ici le cas de faire ressortir que dans la même lettre on avoue que le bourg actuel peut se procurer en toutes saisons de l'eau portable à <u>quelques centaines</u> de mètres ; on a évité de dire que cette fontaine de bonne eau potable n'est qu'à 400 mètres ; on s'est également abstenu de faire mention du beau lavoir qui est pour ainsi dire dans l'enceinte du bourg actuel.
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 +On avait persuadé aux <u>cultivateurs chefs d'exploitations</u> qu'ils seraient <u>tous</u> forcés de faire les transports de matériaux de démolition des édifices publics du bourg actuel ; Depuis peu de jours seulement, il a circulé dans le public que personne ne pourrait être légalement contraint à ces charrois, ce malgré les efforts que l'on fait pour atténuer les effets de ce bruit provenant d'une de vos lettres ) Mr le Maire, un grand nombre voyant le fardeau énorme qui leur resterait, et donc ils sont menacés ne veulent plus entendre parler du déplacement du bourg.
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 +On prétend que la majorité des habitants de la commune désire l'exécution de ce monstrueux projet. Eh ! bien, Monsieur le Préfet, <u>que l'on interroge consciencieusement un à un, ceux qui sont chefs d'exploitation, ce(ux) qui paient l'impôt, c'est-à-dire les vrais cultivateurs et contribuables qui sont portés pour charrettes et attelages au rôle de prestation en nature, et l'on verra où se trouve loyalement le voeu de la majorité qui certainement ne peut ni ne doit être exprimé sincèrement par les habitants de ces nombreuses cabanes ou pentys <ref name=Pennti>{{K-Pennty}}</ref>, qui ne paient aucun impôt, n'ont aucune arrache au sol, ce(ux) à qui l'on fait dire tout ce que l'on veut.</u>
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 +Si ceci pouvait être l'objet d'un doute, il ne sera que trop levé, si dans le cours de l'exécution, comme il est plus que probable puisqu'il est impossible de tout prévoir dans un pareil projet, on est forcé de recourir à des contributions extraordinaires ; C'est alors, disons-nous, que le voeu des plus imposés ne sera que trop tardivement connu et manifesté.
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-On avait persuadé aux <u>cultivateurs chefs d'exploitations</u> qu'ils seraient <u>tous</u> forcés de faire les transports de matériaux de démolition des édifices publics du bourg actuel ; Depuis peu de jours seulement, il a circulé dans le public que personne ne pourrait être légalement contraint à ces charrois, ce malgré les efforts que l'on fait pour atténuer les effets de ce bruit provenant d'une de vos lettres ) Mr le Maire, un grand nombre voyant le fardeau énorme qui leur resterait, et donc ils sont menacés ne veulent plus entendre parler du déplacement du bourg.+Nous avons exposé des faits matériels dont la vérification sur les lieux mêmes mettra un terme à toutes assertions contradictoires ; nous la demandons avec insistance.
-On prétend que la majorité des habitants de la commune désire l'exécution de ce monstrueux projet. Eh ! bien, Monsieur le Préfet, <u>que l'on interroge consciencieusement un à un, ceux qui sont chefs d'exploitation, ce(ux) qui paient l'impôt, c'est-à-dire les vrais cultivateurs et contribuables qui sont portés pour charrettes et attelages au rôle de prestation en nature, et l'on verra où se trouve loyalement le voeu de la majorité qui certainement ne peut ni ne doit être exprimé sincèrement par les habitants de ces nombreuses cabanes ou pentys <ref name=Pennti>{{K-Pennty}}</ref>, qui ne paient aucun impôt, n'ont aucune arrache au sol, ce(ux) à qui l'on fait dire tout ce que l'on veut.</u>+Qu'il nous soit encore permis de vous faire observer, Monsieur le Préfet, avec quelle légèreté et le peu de réflexions ce projet plus qu'extraordinaire a été conçu ; en effet a-t-on songé aux suites de la construction d'une église et autres édifices publics sur un plateau aussi élevé, sans le moindre abri, exposé à tous les coups de vent et aux ouragans si répétés ou si violents sur notre littoral ?
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 +A-t-on pensé, disons-nous, aux toitures dont une partie sera enlevée, ou au moins fortement endommagée annuellement. A-t-on oublié que le clocher du bourg actuel, quoique solidement édifié en bonnes pierres de taille, et quoique abrité a été renversé par le coup de vent d'avril 1838 ? Ce sont des faits ou des prévisions que l'expérience interdit de dénier ; on répondrait peut-être que l'on plantera des arbres, et que l'on sèmera des pins maritimes, mais outre que ce serait encore une dépense considérable, dans combien d'années cet abri sera-t-il protecteur des toitures ; pourra-t-on même les obtenir sur un terrain d'argile compact qui se fend à la moindre sécheresse, là où feu M. De la Marche, riche propriétaire de Lezergué, le plus habile planteur du siècle dernier dans ce pays n'a eu après plus de 60 ans que quelques arbres rabougris et étiolés par les vents de mer.
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 +A-t-on enfin prévu les frais d'entretien annuel de couvertures exposés à des désastres inévitables sur une pareille élévation sans nul abri ni de près ni de loin.
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 +Les sections de Kerdévot ne pourraient communiquer avec le nouveau bourg, il faudrait donc faire un nouveau chemin, à moins qu'on n'ait la pensée de les assujettir à remonter le chemin de Quimper à Elliant jusqu'à sa jonction à celui de Coray, et de là remonter au nouveau bourg (*).
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 +Nous sommes avec le plus profond respect, Monsieur le Préfet, Vos très humbles et très obéissants serviteurs.
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 +Veuve Favé ; Rerdire, receveur principal du domaine, propriétaire de Kergonan-Liziart , Le Favre, électeur ; Guejavet, conseiller, Le sieur Petton fils, propriétaire de Bétan ; Crédou électeur ; ...
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 +<small>(*) : Ainsi de tous côtés que ... pour la commune tant pour le présent que pour l'avenir, nous terminons, Monsieur le Préfet, en vous répétant nos rappels de vérifications, et d'une décision si nécessaire pour mettre enfin un terme aux souffrances de tant d'intérêts et à la ...</small>
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 +Devant nous Hervé Lezache adjoint maire de la commune d'Ergué-Gabéric, délégué par le maire de cette commune le 19 mai 1840 pour recevoir la réclamation ou opposition des habitants dans l'enquête de Comodo et incomodo ouverte à la mairie de cette commune, relativement au déplaceùment du chef-lieu bourg pour l'établire sur le territoire de Lestonan
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 +Nous soussigné adjoint de la Mairie d'Ergué-Gabéric, attestons que les contribuables dénommés ci-dessys, adhèrent à la pétition adressée à Mr le Préfet le 19 février courant, et ont fait leur croix ne sachant signer.
-Si ceci pouvait être l'objet d'un doute, il ne sera que trop loué, si dans le cours de l'exécution, comme il est plus que probable puisqu'il est impossible de tout prévoir dans un pareil projet, on est forcé de recourir à des contributions extraordinaires ; C'est alors, disons-nous, que le voeu des plus imposés ne sera que trop tardivement connu et manifesté.+Ergué-Gabéric, le 19 février 1842, h: Lozach.
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Version du 15 septembre ~ gwengolo 2013 à 15:21

Catégorie : Archives    
Site : GrandTerrier

Statut de l'article :
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§ E.D.F.
Lettre à l'évêque du 12 mars 1842 et pétition contre la translation du bourg du 19 février 1842

Autres lectures : « RANNOU Betty - Le Bourg, chef-lieu à Lestonan » ¤ « 1840 - Un tract d'opposition au déplacement du Bourg Chef-lieu » ¤ « 1840-1842 - Délibérations municipales sur le projet de déplacement du bourg » ¤ « 2013 - Le décret de fractionnement de la commune d'Ergué-Gabéric » ¤ 

Image:ActeSource2.jpg

1 Présentation

Documents conservés aux Archives de l’Évêché de Quimper et aux Archives Départementales du Finistère.

 

2 Deux lettres au préfet

Lettre du maire en 1841

Ergué-Gabéric le 16 juin 1841

Monsieur le Préfet

A la reception de votre lettre du 3 courant je me suis transporté sur l'emplacement destiné au nouveau chef-lieu de ma commune. J'y ai visité quatre fontaines.

La 1ère dite de Lestonan est située au nord est dudit emplacement et à une distance de 187 mètres.

La 2e placée dans une prairie de Quillihuec et au nord ouest est à 100 mètres.

La 3e dans un champ de parc-ar-lande et au sud est, est à 240 mètres.

La 4e donnant sur le chemin de Menuidic est à l'ouest est à 700 mètres.

 

Lettre de 1842

Monsieur le préfet

Depuis plus de 25 mois la question de a démolition de tous les édifices publics du bourg d'Ergué-Gabéric et de leur translation sur un autre local est agitée et reste sans solution. Ce projet gigantesque n'est pas le vœu de la majorité de la commune quoique voté par le conseil municipal dont les quatre cinquièmes se composent d'habitans voisins du nouveau local, et dont les vues sont par suite dominées par l'intérêt privé. Quoiqu'il en soit, l'incertitude sur la réalisation de ce projet considéré comme [...] par tous les gens sensés et [...] tient en souffrance. De nombreux intérêts tels que partages, ventes, acquisitions de propriétés situées dans le bourg en environs et [...] une foule de transactions et de travaux d'amélioration.

3 La pétition de 1842

Ergué-Gabéric, le 19 février 1842.

Monsieur le Préfet.

Persuadés que votre religion ne saurait être assez éclairée sur la grande question qui agite si déplorablement la commune d'Ergué-Gabéric depuis plus de deux ans ; convaincus, disons-nous, que vôtre désir est qu'aucunes observations et renseignement ne soient omis, afin de vous mettre à même de prendre une décision judicieuse et en pleine connaissance de cause, nous venons vous prier de nous permettre de vous affirmer que le terrain sur lequel il est question de transporter le bourg est en entier composé d'une épaisse couche d'argile si compact qu'il sert à la fabrication de la poterie.

Comment y faire des jardins ? Que toute excavation y pratiquée est de suite remplie d'eau.

Comment y faire les inhumations ? Qu'à la fin de chaque été pour peu qu'il n'ait pas été pluvieux, les fontaines existantes sur ce terrain ne coulent plus, ou sont à sec. Dans la lettre qu'on a fait signer à Mr le Maire et qui vous a été adressée le 16 juin 1841, on avoue que la fontaine de Lestonan, celle située sur le terrain même du nouveau bourg est improductive pendant l'été ; on y dit par un toutefois dubitatif que deux autres fontaines qui ne dépendent pas dudit terrain, l'une à 100 mètres, et l'autre à 240 mètres, ne tarissent pas, ce qui ne veut pas dire qu'elles donnent une eau courante. Nous affirmons qu'au mois de septembre 1840, aucune de ces trois fontaines ne coulaient.

Reste donc la fontaine de Munudic qui est à 700 mètres (près d'un 1/4 de lieue) et qu'il faudrait acheter avec l'emplacement d'un lavoir ; nous n'avons pas besoin de dire qu'un lavoir est indispensable à une population quelque minime qu'elle soit.

C'est ici le cas de faire ressortir que dans la même lettre on avoue que le bourg actuel peut se procurer en toutes saisons de l'eau portable à quelques centaines de mètres ; on a évité de dire que cette fontaine de bonne eau potable n'est qu'à 400 mètres ; on s'est également abstenu de faire mention du beau lavoir qui est pour ainsi dire dans l'enceinte du bourg actuel.

On avait persuadé aux cultivateurs chefs d'exploitations qu'ils seraient tous forcés de faire les transports de matériaux de démolition des édifices publics du bourg actuel ; Depuis peu de jours seulement, il a circulé dans le public que personne ne pourrait être légalement contraint à ces charrois, ce malgré les efforts que l'on fait pour atténuer les effets de ce bruit provenant d'une de vos lettres ) Mr le Maire, un grand nombre voyant le fardeau énorme qui leur resterait, et donc ils sont menacés ne veulent plus entendre parler du déplacement du bourg.

On prétend que la majorité des habitants de la commune désire l'exécution de ce monstrueux projet. Eh ! bien, Monsieur le Préfet, que l'on interroge consciencieusement un à un, ceux qui sont chefs d'exploitation, ce(ux) qui paient l'impôt, c'est-à-dire les vrais cultivateurs et contribuables qui sont portés pour charrettes et attelages au rôle de prestation en nature, et l'on verra où se trouve loyalement le voeu de la majorité qui certainement ne peut ni ne doit être exprimé sincèrement par les habitants de ces nombreuses cabanes ou pentys [1], qui ne paient aucun impôt, n'ont aucune arrache au sol, ce(ux) à qui l'on fait dire tout ce que l'on veut.

Si ceci pouvait être l'objet d'un doute, il ne sera que trop levé, si dans le cours de l'exécution, comme il est plus que probable puisqu'il est impossible de tout prévoir dans un pareil projet, on est forcé de recourir à des contributions extraordinaires ; C'est alors, disons-nous, que le voeu des plus imposés ne sera que trop tardivement connu et manifesté.

 

Nous avons exposé des faits matériels dont la vérification sur les lieux mêmes mettra un terme à toutes assertions contradictoires ; nous la demandons avec insistance.

Qu'il nous soit encore permis de vous faire observer, Monsieur le Préfet, avec quelle légèreté et le peu de réflexions ce projet plus qu'extraordinaire a été conçu ; en effet a-t-on songé aux suites de la construction d'une église et autres édifices publics sur un plateau aussi élevé, sans le moindre abri, exposé à tous les coups de vent et aux ouragans si répétés ou si violents sur notre littoral ?

A-t-on pensé, disons-nous, aux toitures dont une partie sera enlevée, ou au moins fortement endommagée annuellement. A-t-on oublié que le clocher du bourg actuel, quoique solidement édifié en bonnes pierres de taille, et quoique abrité a été renversé par le coup de vent d'avril 1838 ? Ce sont des faits ou des prévisions que l'expérience interdit de dénier ; on répondrait peut-être que l'on plantera des arbres, et que l'on sèmera des pins maritimes, mais outre que ce serait encore une dépense considérable, dans combien d'années cet abri sera-t-il protecteur des toitures ; pourra-t-on même les obtenir sur un terrain d'argile compact qui se fend à la moindre sécheresse, là où feu M. De la Marche, riche propriétaire de Lezergué, le plus habile planteur du siècle dernier dans ce pays n'a eu après plus de 60 ans que quelques arbres rabougris et étiolés par les vents de mer.

A-t-on enfin prévu les frais d'entretien annuel de couvertures exposés à des désastres inévitables sur une pareille élévation sans nul abri ni de près ni de loin.

Les sections de Kerdévot ne pourraient communiquer avec le nouveau bourg, il faudrait donc faire un nouveau chemin, à moins qu'on n'ait la pensée de les assujettir à remonter le chemin de Quimper à Elliant jusqu'à sa jonction à celui de Coray, et de là remonter au nouveau bourg (*).

Nous sommes avec le plus profond respect, Monsieur le Préfet, Vos très humbles et très obéissants serviteurs.

Veuve Favé ; Rerdire, receveur principal du domaine, propriétaire de Kergonan-Liziart , Le Favre, électeur ; Guejavet, conseiller, Le sieur Petton fils, propriétaire de Bétan ; Crédou électeur ; ...

(*) : Ainsi de tous côtés que ... pour la commune tant pour le présent que pour l'avenir, nous terminons, Monsieur le Préfet, en vous répétant nos rappels de vérifications, et d'une décision si nécessaire pour mettre enfin un terme aux souffrances de tant d'intérêts et à la ...


Devant nous Hervé Lezache adjoint maire de la commune d'Ergué-Gabéric, délégué par le maire de cette commune le 19 mai 1840 pour recevoir la réclamation ou opposition des habitants dans l'enquête de Comodo et incomodo ouverte à la mairie de cette commune, relativement au déplaceùment du chef-lieu bourg pour l'établire sur le territoire de Lestonan


Nous soussigné adjoint de la Mairie d'Ergué-Gabéric, attestons que les contribuables dénommés ci-dessys, adhèrent à la pétition adressée à Mr le Préfet le 19 février courant, et ont fait leur croix ne sachant signer.

Ergué-Gabéric, le 19 février 1842, h: Lozach.

4 Lettre à l'évêque en 1842

Lettre

Monseigneur.

Le projet de démolir l'église paroissiale d'Ergué-Gabéric, dont le clocher a été reconstruit à neuf en 1838, et de la transporter ainsi que le presbytère sur un terrain vague situé sur la route de Quimper à Coray, ne vous est sans doute pas inconnu : comme il est impossible d'après la législation que ce projet gigantesque, pour ne pas dire plus, ne soit pas soumis à votre avis, daignez me permettre de mettre sous vos yeux copie de la lettre en date du 19 février dernier adressée à M. le Préfet et souscrite par la grande majorité des propriétaires et contribuables cultivateurs ayant charrettes et équipement de la dite commune.

Je suis avec un profond respect, Monseigneur, votre très humble serviteur, l'adjoint au maire d'Ergué-Gabéric, H. Lozac'h.

 

Dossier d'archives de l’évêché, cote à retrouver.

5 Originaux


6 Annotations

  1. Pennty, penn-ti : littéralement « bout de maison », désignant les bâtisses, composées généralement d'une seule pièce, où s'entassaient avec leur famille les ouvriers agricoles et journaliers de Basse-Bretagne (Revue de Paris 1904, note d'Anatole Le Braz). Par extension, le penn-ty est le journalier à qui un propriétaire loue, ou à qui un fermier sous-loue une petite maison et quelques terres, l'appellation étant synonyme d'une origine très modeste. [Terme BR] [Lexique BR] [Ref.↑]


Thème de l'article : Fonds documentaires, pièces d'archives

Date de création : janvier 2007    Dernière modification : 15.09.2013    Avancement : Image:Bullorange.gif [Développé]