1794-1795 - Estimation et vente de la chapelle Saint-Joachim
Un article de GrandTerrier.
| Les documents d'expertise et de vente aux enchères de la chapelle lors des adjudications des biens nationaux.
Autres lectures : « Espace Biens Nationaux » ¤ « 1794-1809 - Aliénation des biens du clergé mis à disposition de la Nation » ¤ « Histoire de Lezergué et de ses occupants » ¤ « Présentation et historique du manoir de Lezergué » ¤ « Les de La Marche, nobles de Kerfort et de Lezergué, 17e-18e siècles » ¤ « 1794 - Inventaire des papiers de François-Louis de La Marche après son décès à Jersey » ¤ « 1792-1803 - Séquestre, amnistie et main levée pour les de La Marche de Lezergué » ¤ |
1 Présentation
L'estimation de la valeur monétaire de St-Joachim est rédigée par Jean-Marie Le Roux, commissaire expert de Quimper, assisté par l'officier municipal Jean Lejour, travail effectué également pour d'autres chapelles par Salomon Bréhier, autre expert quimpérois. Elle est située « à une lieue de Quimper sur chemin menant à Kerdévot et du Bourg sans issüe ni dépendances et sur terrein dépendant de Léserguier et appartenant à La Marche fils ». Les terres de St-Joachim, à proximité immédiate du manoir de Lezergué, sont détenues par le fils cadet des La Marche, à savoir Joseph-Louis-René émigré sur l'île Grande-Terre en Guadeloupe. Son prix estimé à 120 livres, soit 15% de la valeur de Kerdévot, est fonction du fait qu'elle est « absolument en ruine, boisage, couverture dans le plus grand délabrement et dont la majeure partie des matériaux est écroulé dans l'intérieur ». |
Ses dimensions sont relativement modestes : 12 m (32 pieds Pour les enchères, une bougie est allumée pour une seule mise de 125 livres par Laurent Le Corre, aubergiste au bourg. Contrairement à cette dernière, la chapelle de Saint-Joachim ne sera reprise en tant que bien communal au moment du Concordat, et restera une propriété privée pour être rapidement démontée pour fournir des pierres de taille. Ceci malgré le fait que le chateau de Lezergué a fait l'objet d'une levée de séquestre car les Les Marche eurent la chance d'être amnistiés. Documents conservés aux Archives Départementales du Finistère sous les côtes 1Q315 (estimation) et 1Q324-246 (Vente et adjudication) |
2 Transcriptions
Estimation en 1794
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Vente en 1795
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3 Document
Extimation | |||||
Vente adjudication | |||||
Lieu de conservation :
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Usage, droit d'image :
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4 Annotations
- Pied, s.m. : unité de mesure de longueur divisée en 12 pouces, et d'environ 32-33 cm. En France, avant la réforme de Colbert en 1668, le pied de roi ancien avait une valeur de 326,596 mm. En 1668 une tentative de normalisation fut tentée avec la nouvelle toise dite de Chatelet pour une mesure de 324,839 mm. Cette valeur fut conservée en 1799 avec l'introduction du mètre estimé à environ 3,09 pieds [¤source : Wikipedia]. On note une valeur de 3,07 pieds dans un document GrandTerrier de 1808. [Terme] [Lexique] [Ref.↑ 1,0 1,1]
- >Issues, issue, s.f. : terre non cultivée d'un village servant à la circulation entre les habitations, les chemins et les champs ; les issues communes de villages pouvaient être utilisées par les plus pauvres pour faire "vaguer" leurs bestiaux ou ramasser du bois pour se chauffer. Lorsqu'un village est tenu en domaine congéable, les "issues et franchises" peuvent être incluses dans les aveux de déclaration des droits et rentes. Les inventaires et dénombrements contiennent également l'expression "aux issues" qui désigne l'éloignement par rapport au centre du village. Dans les descriptifs d'habitations, le terme "issues" désigne les portes et accès. [Terme] [Lexique] [Ref.↑]
- >Longère, s.f. : mur principal d'une bâtisse. Ce terme n'avait la même signification qu'aujourd'hui, il désignait, non pas un bâtiment de forme très allongée, mais dans un bâtiment donné, le mur de façade et le mur arrière. On parlait donc de la longère de devant et de la longère de derrière. Quant à l'appentis, comme il s'appuyait contre la maison, il n'avait évidemment qu'une longère. Source : Jean Le Tallec, La vie paysanne en Bretagne sous l'Ancien Régime. [Terme] [Lexique] [Ref.↑]
- Lods et ventes, s.m.pl, s.f.pl : redevances dues au seigneur en cas de vente d'une censive relevant de son domaine et payées par l'acheteur (lods) et le vendeur (ventes). Source : trésors Langue Française [Terme] [Lexique] [Ref.↑]
- Alain Jacques Kernafflen, vice-président du Directoire du District de Quimper. [Ref.↑]
Thème de l'article : Document d'archives sur le passé d'Ergué-Gabéric. Date de création : Juin 2009 Dernière modification : 23.02.2019 Avancement : [Développé] |