1730-1753 - Manoir et dépendances de Griffonez, propriété des Coat-Caric La Bouexière - GrandTerrier

1730-1753 - Manoir et dépendances de Griffonez, propriété des Coat-Caric La Bouexière

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Catégorie : Archives    
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§ E.D.F.

Les actes de propriété sous formes d'aveux [1] à la veille de la Révolution par les veuves des sieurs de Lesparler de Coatcaric et de la Boissière en Pleyben.

Documents conservés aux Archives départementales de Loire-Atlantique sous la cote B2012.

Autres lectures : « 1680 - Papier terrier du lieu et manoir noble de Griffonez » ¤ « 1426 - Exemptions gabéricoises à la Réformation des fouages » ¤ « 1475-1636 - Adveux de Griffones extraicts de l'inventaire de Kempercorentin » ¤ « Le site naturel protégé du Stangala » ¤ « Cartes postales du moulin de Meil-Poul au Stangala » ¤ « ISTIN Jean - Le moulin de Meil Poul » ¤ « Griffonès, Griffonez » ¤ 

Présentation

Les lieux : le manoir de Griffonez, Kerberon, Kernoaz, le moulin à eau, Quélennec bihan ...

Manoir et moulin = nobles ... Dimension du moulin en pieds ...

En 1730 : Marie Sébastienne Bizien, veuve de René Corentin Lesparler (<1690-1721) ...

En 1752 : Marie Anne Charlotte de Marigo, veuve de Jean Marie Charles Lesparler (1720-1750, fils de René Corentin), chevalier seigneur de Coataric et de la Bouessière (Coat-Caric à Plestin-les-Grèves et la Boissière à Pleyben)

Vente ou héritage des Grassy à Pierre Lesparler de Coatcaric (<1655-1727), père de René Corentin ? Domaine aux mêmes contours et droits seigneuriaux.

Le comte de Toulouse et le duc de Penthièvre, gouverneurs de Bretagne ...

 
Manoir de Griffonès et crèche
Manoir de Griffonès et crèche
Moulin de Griffonès, dit de Meil-Poul
Moulin de Griffonès, dit de Meil-Poul

Transcriptions

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15 septembre 1730

15 septembre 1730. Noble et roturier. Quimper.

Aveu [1] et déclaration que fait et fournit au roy nostre sire et souverain seigneur en sa chambre des comptes de Bretagne à Nantes dame Marie Sébastienne Bizien veuve communière et tutrice des enfants de son mariage avec feu messire René Corentin Lesparler vivant seigneur de la Boixière, héritier de deffunt autre messire Pierre Lesparler vivant seigneur de Coatcaric Lauvajen, demeurante en la ville de Tréguier paroisse du Menehy des biens et domaines cy-après qu'elle tient et possède en la ditte qualité prochement en partie noblement et en autre partie toturièrement du Roy sous son domaine et sénéchaussée [2] du siège présidial [3] de Quimper faict a devoir d'obéissance, foy et hommage [4], rachapts [5], lods, vantes [6], chambelonage [7], suitte de cours et tous autres droits féodaux et seigneuriaux quand le cas arrive suivant la coutume, lequel présent avec elle fournit à sa [... ] tant de son chef que épouse [...] aucunement à la couronne, les dits sieurs Letous ad[...] aux enfants mineurs de la dite dame de la succession dut dit deffunt sieur de Coataric leur ayeul, décédé le trante et unième octobre mil sept cents vingt sept dont le rachapt [5] a esté payé au désir du minu [8] qui a esté fourny au receveur duit domaine le deuxiesme octobre mil sept cens vingt huit et sa quittance du traizième du présent mois de septembre.

Et premier. En la paroisse d'Ergué Gabéric.

§ Le Manoir noble de Griffonez ...

§ Je soussignés fermier et receveur du domaine du Roy ...


16 avril 1731

16 avril 1731. Extrait des registres d'audiance du siège présidial [3] de Quimper

Du lundy matin seize avril mil sept cens trente-un ; première menée des plaids généraux de la sénéchaussée [2] et siège présidial [3] de Quimper, tenue et délivrée par monsieur le sénéchal et premier magistrat de Cornouaille audit siège.

Présent monsieur le procureur du Roy ; Maitre Yves Le Bris, procureur de dame Marie Sébastienne Bizien veuve ; à [...] que cette dernière pour obéir aux ordres de sa majesté, à fait faire un avû [1] et déclaration des terres et héritages qu'elle possède dans le ressort de cette sénéchaussée [2], qu'il a en l'endroit représenté en datte du quinze septembre mil sept cens trente ; controllé le seize ; et à requis qu'il lui en fut décerné acte de la lecture ;

§ Pour en conséquence de l'arret ...


18 mai 1731

18 may 1731. N° 32 Nantes. Extrait des minutes du siège présidial [3] de Quimper.

Vu l'aveu [1] en parchemin contenant deux [...] d'écritures passé devant Bris et Audouin nottaires royauxle quinze septembre mil sept cent trente, controllé le seize fait [...] par dame Marie Sébastienne Bizien veuve de messire Corentin Lesparler seigneur de la Boixière au sujet du manoir noble de Griffonnes, le moulin des lieux, de Kerberen et Kernoas en la paroisse d'Ergué-Gabéric et Quelennec bihan ditte paroisse pour estre présenté au Roy [...] de nos seigneurs de la Chambre des comptes de Bretagne, vû aussy l'induction du vingt cinq avril mil sept cent trente un, renfermant neuf pièces, sçavoir le dit aveu [1], un double d'iceluy, l'homage fait à Chambre le vingt trois décembre mil sept cent trente, l'arrêt de renvoy du vingt neuf janvier mil sept cent trente et un, la publication du dit aveu [1] fait en l'endroit des plaids généraux le dix septieme avril mil sept cent trente un, quatre déclarations des domainiers des cinq juin, dix neuf et vingt may mil sept cent treize, et vingt neuf septembre mil six cent soixante dix hui et le consentement du fermier du domaine au pied dudit aveu [1] du deuxième may mil sept cent trente et un, ce tout consistant

§ Je déclare pour le Roy ...

 

19 novembre 1752

Du 19 novembre 1752. Aveu du moulin noble de Griffones et autres héritages nobles et roturiers paroisse d'Ergué Gaberic et autres sous le domaine de Quimper.

Aveu [1] et déclaration des maisons, terres, rentes et héritages que dame Marie Anne Charlotte de Marigo veuve douairière de Messire Jean Marie Charles cheff de nom et d'armes de Lesparler chevalier seigneur de Coataric la Bouessière et autres lieux, tutrice d'enfant issu de leur mariage, tient et possède noblement et en partie roturièrement du Roy notre Sire et souverain seigneur sous son domaine et sénéchaussée [2] de Quimper, sujets à devoirs de foy hommage [4], lods et ventes [6], raichapt [5], chambelenage [7], suittes de cour et moulin, et autres droits domaniaux et féodaux, les description desquels dits héritages suit

Scavoir. En la paroisse d'Ergué Gaberic

§ Le manoir noble de Grifonnes ...

§ Je soussigné Receveur du domaine du Roy ...


14 avril 1753

14 avril 1753. 1ère publication. Extrait des registres d'audiance des causes royales du présidial [3] de Quimper.

Du samedy matin quatorze avril mil sept cent cinquante trois audiance des causes royales du présidial [3] de Quimper tenue par Monsieur le sénéchal et premier magistrat de Cornouaille, le seul juge des causes royalles.

Monsieur le procureur du Roy présant ; Maitre Clette Ferec procureur de dame Marie Anne Charlotte de Marigo veuve douarière de messire Jean Marie Charles chef de nom et d'armes de Lesparler chevallier et seigneur de Coatcaric et tutrice de l'enfant issu de leur mariage et à présent épouze séparée de biens du sieur le chevallier Du Bot a remontré que pour obéir aux ordres de sa majesté elle a fait dresser un aveu [1] de toute toutes les terres qu'elle possède sous son domaine de Quimper en datte du dix neuf novembre 1752 au rapport dudit Ferec notaire royal et son collègue duement controllé à Quimper de quoy elle a fait hommage en la Chambre des comptes à Nantes le quatre février précédant [...] par son arret du vingt décembre dernier elle a renvoyé le dit aveu [1] pour estre publié en ce siège. Le dit Ferec requiet qu'il nous plaize à luy décerner acte de la lecture dudit aveu [1] pour la première fois.

§ Nous avons dressé acte de la lecture ...


5 mai 1753

5 mai 1753. Extrait du registre d'audiance des causes royales du présidial [3] de Quimper.

(Double du précédent document du 14 avril))


25 octobre 1753

25 octobre 31 novembre 1753. Extrait des minuttes de greffe du siège présidial de Quimper.

Par nous Mathurin Théophile Huchet sieur Dangeuille conseiller avocat du Roy au siège présidial [3] de Quimper l'aveu [1] en parchemin fourny au Roy par dame Marie Anne Charlotte de Marigo veuve douarière de messire Jean Marie Charles chef de nom et d'armes de Lesparler, sieur de Coatcaric estant sur trois rolles de velin, datté du dix neuff novembre mil sept cent cinquante deux au rapport de Le Ferec et Gorgeu notaires royaux, controllé par duplicata le vingt un du dit mois de novembre pour cause du manoir noble de Grifones sittué en la paroisse d'Ergué Gaberic avec les issues moulin à eau, circonstances et dépendances, l'homage en velin faite au Rpoy par la ditte dame avouant le quatorze fevrier mil sept cent cinquante deux signé de Fleury commis greffier que l'arret de renvoy du dit aveû [1] rendû en la chambre des comptes à Nantes le cinq décembre même année signé Fleury commis greffiet et duement controllé en la ditte ville de Nantes le huitiesme janvier mil sept cent soixante trois par Le Moyne ; § Les trois publications du dit aveû


Documents originaux

Lieu de conservation :

  • Archives départementales de Loire-Atlantique.
  • Cote B2012.
 

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Annotations

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  1. Aveu, s.m. : déclaration écrite fournie par le vassal à son suzerain lorsqu’il entre en possession d’un fief, à l'occasion d'un achat, d'une succession ou rachat. L’aveu est accompagné d’un dénombrement ou minu décrivant en détail les biens composant le fief. La description fourni dans l'aveu indique le détail des terres ou tenues possédées par le vassal : le village dans lequel se situe la tenue, le nom du fermier exploitant le domaine congéable, le montant de la rente annuelle (cens, chefrente, francfief) due par le fermier composée généralement de mesures de grains, d'un certain nombre de bêtes (chapons, moutons) et d'une somme d'argent, les autres devoirs attachées à la tenue : corvées, obligation de cuire au four seigneurial et de moudre son grain au moulin seigneurial, la superficie des terres froides et chaudes de la tenue. Source : histoiresdeserieb.free.fr. [Terme] [Lexique] [Ref.↑ 1,00 1,01 1,02 1,03 1,04 1,05 1,06 1,07 1,08 1,09 1,10 1,11 1,12 1,13 1,14 1,15 1,16 1,17 1,18 1,19]
  2. Sénéchaussée, s.f. : juridiction d'un sénéchal ; étendue de sa juridiction. Sénéchal, s.m. : officier royal qui, dans certaines provinces, exerce des fonctions analogues à celles d'un bailli pour la justice, les finances, etc. Source : Dict. DMF. [Terme] [Lexique] [Ref.↑ 2,0 2,1 2,2 2,3 2,4 2,5]
  3. Présidial, s.m. : tribunal de justice de l'Ancien Régime créé au XVIe siècle ; c'est en 1552 que le roi Henri II de France, désireux de renforcer son système judiciaire et de vendre de nouveaux offices, institue les présidiaux ; le présidial de Quimper-Corentin a été créé à cette date dans le ressort du parlement de Bretagne (Wikipedia). [Terme] [Lexique] [Ref.↑ 3,0 3,1 3,2 3,3 3,4 3,5 3,6 3,7]
  4. Foi et hommage, s.f. et s.m. : le vassal devait la foi et l'hommage, lorsqu'il entrait en possession de la terre, et lorsque le seigneur le demandait. La foi traduisait un lien personnel ; l'hommage, une reconnaissance du fief (Dict. de l'Ancien Régime). [Terme] [Lexique] [Ref.↑ 4,0 4,1]
  5. Rachapt, rachètement, s.m. : en terme de coutume droit du au seigneur à chaque mutation du fief (dictionnaire Godefroy 1880). Droit du au seigneur par un nouveau tenancier après une succession qui est appelé également relief ou rachat des rentes (Dict. de l'Académie). [Terme] [Lexique] [Ref.↑ 5,0 5,1 5,2]
  6. Lods et ventes, s.m.pl, s.f.pl : redevances dues au seigneur en cas de vente d'une censive relevant de son domaine et payées par l'acheteur (lods) et le vendeur (ventes). Source : trésors Langue Française [Terme] [Lexique] [Ref.↑ 6,0 6,1]
  7. Chambelenage, chambellage, s.m. : vient de ce qu'autrefois le chambellan, dont l'office est de veiller sur ce qui se passe dans la chambre du roi, assistait à la cérémonie de la foi et hommage des vassaux du roi, et recevait d'eux à cette occasion quelque libéralité. Les seigneurs particuliers avoient aussi autrefois la plûpart leurs chambellans, lesquels exigeaient un droit des vassaux du seigneur, pour les introduire dans sa chambre lorsqu'ils venaient faire la foi et hommage ; droit que les seigneurs ont appliqué à leur profit, depuis qu'ils ont cessé d'avoir des chambellans en titre. Le droit de chambellage est réglé différemment par les coutumes, tant pour la quotité du droit, que pour la qualité de ceux qui le doivent, et les cas où il est dû. Les coutumes de Hainaut et de Cambrai appellent ce droit chambrelage; et celle de Bretagne, chambellenage.Source : Dict. raisonné des sciences, des arts et des métiers. [Terme] [Lexique] [Ref.↑ 7,0 7,1]
  8. Minu, menu, s.m. : terme d'usage en Bretagne, pour exprimer la déclaration et le dénombrement que le nouveau possesseur à titre successif doit donner par le menu à son seigneur, des héritages, terres et rentes foncières qui lui sont échus à ce titre, et qui sont sujets à rachat, pour faire la liquidation de ce droit. Source: Dictionnaire Godefroy 1880. [Terme] [Lexique] [Ref.↑]
  9. Domaine congéable, s.m. : mode de tenue le plus fréquent en Cornouaille et en Trégor au Moyen-Age pour la concession des terres. Ces dernières constituent le fonds et restent la propriété des seigneurs. Par contre les édifices sont concédés en propriété aux domaniers par le propriétaire foncier (généralement noble) qui peut, en fin de bail, congéer ou congédier les domaniers, en leur remboursant la valeur différentielle des édifices nouveaux ou améliorés. Cela comprend tout ce qui se trouve au dessus du roc nu, notamment les bâtiments, les arbres fruitiers, les fossés et talus, les moissons, les engrais. Ce régime qui ne sera pas supprimé à la Révolution malgré les doléances de certaines communes bretonnes, sera maintenu par l'assemblée constituante en 1791, supprimé en août 1792 et re-confirmé en 1797. [Terme] [Lexique] [Ref.↑ 9,0 9,1 9,2 9,3 9,4 9,5]
  10. Comble, s.f. et adj. : mesure de capacité pour les grains, probablement la mine comble, c'est-à-dire 6 boisseaux ; source : Dictionnaire Godefroy 1880. En région quimpéroise le terme comble est plutôt donné comme équivalent d'un grand boisseau comble, par opposition à un simple boisseau ras. Soit précisément 67 litres pour le froment, 82 pour le seigle, et 80 pour l'avoine [¤source : Document GT de 1807]. La comble se distincte de la raze ; le terme est utilisé aussi comme adjectif pour préciser que la hauteur en son milieu dépasse le bord de récipient de mesure, par opposition à l'adjectif "rase". [Terme] [Lexique] [Ref.↑ 10,0 10,1 10,2 10,3]
  11. Chapon, s.m. : jeune coq chatré. Source : Dictionnaire du Moyen Français. Utilisé comme moyen de paiement de rentes ou redevances. [Terme] [Lexique] [Ref.↑ 11,0 11,1 11,2 11,3]
  12. Champart, s.m. : redevance seigneuriale, proportionnelle à la récolte. Droit féodal qu'a le seigneur de lever une partie de la récolte de ses tenanciers ; [¤source : Dictionnaire du Moyen Français].  [Terme] [Lexique] [Ref.↑ 12,0 12,1 12,2 12,3 12,4 12,5]
  13. Issues, issue, s.f. : terre non cultivée d'un village servant à la circulation entre les habitations, les chemins et les champs ; les issues communes de villages pouvaient être utilisées par les plus pauvres pour faire "vaguer" leurs bestiaux ou ramasser du bois pour se chauffer. Lorsqu'un village est tenu en domaine congéable, les "issues et franchises" peuvent être incluses dans les aveux de déclaration des droits et rentes. Les inventaires et dénombrements contiennent également l'expression "aux issues" qui désigne l'éloignement par rapport au centre du village. Dans les descriptifs d'habitations, le terme "issues" désigne les portes et accès. [Terme] [Lexique] [Ref.↑ 13,0 13,1 13,2 13,3 13,4 13,5 13,6 13,7]
  14. Terres chaudes, s.f.pl. : terres cultivables, par opposition aux terres froides ; exploitées en rotation triennale, soit blé noir, seigle, avoine (Jean Le Tallec 1994). [Terme] [Lexique] [Ref.↑ 14,00 14,01 14,02 14,03 14,04 14,05 14,06 14,07 14,08 14,09 14,10 14,11 14,12 14,13 14,14]
  15. Terres froides, s.f.pl. : terres pauvres mises en culture de loin en loin parfois après un brulis, par opposition aux terres chaudes; les terres froides prennent le reste du temps la forme de landes qui servent de pâturage d'appoint, et fournissent divers végétaux utiles : bruyères et fougères pour la litière, ajoncs pour la nourriture des chevaux, genets pour la couverture de la toiture (Jean Le Tallec 1994). [Terme] [Lexique] [Ref.↑ 15,00 15,01 15,02 15,03 15,04 15,05 15,06 15,07 15,08 15,09 15,10 15,11 15,12 15,13 15,14]
  16. Journal, s.m. : ancienne mesure de superficie de terre, en usage encore dans certains départements et représentant ce qu'un attelage peut labourer dans une journée. Le journal est la principale unité de mesure utilisée dans les inventaires pour calculer les surfaces des champs cultivés. Dans la région quimpéroise un journal vaut 48,624 ares, à savoir 80 cordes, soit environ un demi-hectare. Pour les jardins et les courtils on utilise le terme de « journée à homme bêcheur » correspondant à un 8e de journal ou 6 ares. Les surfaces des prés se mesurent en « journée à faucheur » ou « à faucher » équivalente à 2 journaux de laboureur, soit presque un hectare. [Terme] [Lexique] [Ref.↑ 16,00 16,01 16,02 16,03 16,04 16,05 16,06 16,07 16,08 16,09 16,10 16,11 16,12 16,13 16,14 16,15]
  17. Corde, cordée, s.f. : unité de mesure de superficie. Subdivision du journal. Le journal et la corde sont les principales unités de mesure utilisées pour calculer les surfaces dans les inventaires. Dans la région quimpéroise une corde vaut 0,6078 ares à 16 toises carrées. Il faut 80 cordes pour faire un journal. [Terme] [Lexique] [Ref.↑ 17,0 17,1]
  18. Longère, s.f. : mur principal d'une bâtisse. Ce terme n'avait la même signification qu'aujourd'hui, il désignait, non pas un bâtiment de forme très allongée, mais dans un bâtiment donné, le mur de façade et le mur arrière. On parlait donc de la longère de devant et de la longère de derrière. Quant à l'appentis, comme il s'appuyait contre la maison, il n'avait évidemment qu'une longère. Source : Jean Le Tallec, La vie paysanne en Bretagne sous l'Ancien Régime. [Terme] [Lexique] [Ref.↑]
  19. Pied, s.m. : unité de mesure de longueur divisée en 12 pouces, et d'environ 32-33 cm. En France, avant la réforme de Colbert en 1668, le pied de roi ancien avait une valeur de 326,596 mm. En 1668 une tentative de normalisation fut tentée avec la nouvelle toise dite de Chatelet pour une mesure de 324,839 mm. Cette valeur fut conservée en 1799 avec l'introduction du mètre estimé à environ 3,09 pieds [¤source : Wikipedia]. On note une valeur de 3,07 pieds dans un document GrandTerrier de 1808[Terme] [Lexique] [Ref.↑ 19,0 19,1]
  20. Franc, s.m. : terme utilisé dans l'expression "de franc" pour désigner dans les aveux les largeurs des bâtiments en pieds . Au 17e siècle on trouve les expressions "de franc par le dehors" ou alors "de franc par le dedans", les mesures pouvant être prises entre deux longères (murs extérieurs). Source : site de C. Duic (doc).  [Terme] [Lexique] [Ref.↑ 20,0 20,1]
  21. Chefrente, s.f. : rente perpétuelle payable en argent ou en nature au seigneur suzerain par le détenteur d'un héritage noble. La chefrente était en principe immuable (Yeurch, histoire-bretonne). [Terme] [Lexique] [Ref.↑ 21,0 21,1 21,2 21,3]
  22. Monoie, Monnoye, adj : un sol monoie désigne une petite pièce de monnaie faite de billons, c'est-à-dire de cuivre, tenant un peu d'argent, mais plus ou moins, suivant les lieux (Encyclopédie Diderot). Existence de « livres monnoie » et de « deniers monnoye » à signaler également, en complément des livres tournois qui deviendront l'unique monnaie de compte en 1667. [Terme] [Lexique] [Ref.↑]
  23. Glé, s.m. : chaume ; en Bretagne, glé se dit encore pour signifier chaume de paille ; source : Dictionnaire Godefroy 1880. Le mot "gled" est issu du latin gladiolus (épée courte) et aussi gladius (glaïeul) à cause de sa forme lancéolée des feuilles de cette plante. Ce glaïeul n'est autre que l'iris jaune des marais. A la fin du XIe siècle, en ancien français, il se nomme "glaid" et vers 1160, "glai", en Bretagne c'est le "gled". Il désigne le glaïeul (iris des marais) jusqu'au XVIIIe s., plus tard au XIXe s. le "gled" est à la fois: iris des marais, carex (laîche), roseaux et joncs, c'est à dire, les végétaux de zones humides, servant à couvrir, maisons et dépendances. Le mot évolue en "glé" au XIXe s. et les maisons couvertes de végétaux deviennent des chaumières. Le chaume était bien connu autrefois, c'était le chaume du seigle, matière noble réservée à la toiture des petits manoirs et aux habitations. Source : Michel Mauguin. [Terme] [Lexique] [Ref.↑]
  24. Longère, s.f. : mur principal d'une bâtisse. Ce terme n'avait la même signification qu'aujourd'hui, il désignait, non pas un bâtiment de forme très allongée, mais dans un bâtiment donné, le mur de façade et le mur arrière. On parlait donc de la longère de devant et de la longère de derrière. Quant à l'appentis, comme il s'appuyait contre la maison, il n'avait évidemment qu'une longère. Source : Jean Le Tallec, La vie paysanne en Bretagne sous l'Ancien Régime. [Terme] [Lexique] [Ref.↑]
  25. Framboy, fembroi, s.m. :débris végétaux pour fabriquer le fumier par le piétinement des bêtes ; la boue résultante était appelée le « framboy ». Le mot se disait au départ « fembroi » (latin fimarium, dérivé de fimum : fumier). Puis, par métathèse (déplace-ment du r), il est devenu « fremboi », puis « frembois ». Le lieu où se trouvait ce tas de fumier était généralement dénommé dans les actes la « cour à frambois » ou « pors à framboy ». [Terme] [Lexique] [Ref.↑]


Thème de l'article : Etude et transcriptions d'actes anciens

Date de création : novembre 2020    Dernière modification : 20.11.2020    Avancement : Image:Bullorange.gif [Développé]